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Global
Union Européenne
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23 mai 2022
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Union Européenne :
L’incertitude face à la Covid-19 et à la guerre en Ukraine
Pour les ménages comme pour les entreprises, l’incertitude est au cœur des prises de décision. Les causes peuvent être économiques, liées à la politique économique, politiques ou même géopolitiques. Les données d’enquête de la Commission européenne montrent que la pandémie de Covid-19 a fait bondir l’incertitude, qui a ensuite diminué progressivement. La guerre en Ukraine a aussi déclenché une hausse mais elle a été plus limitée. Il conviendra de suivre l’évolution de l’incertitude des ménages, des entreprises et des pays dans les prochains mois. Si elle ne baisse pas, l’impact négatif se fera probablement sentir sur les données relatives aux dépenses et à l’activité.
William
DE VIJLDER
HTML
Chine :
Contraction de l'activité
La croissance économique chinoise avait commencé à ralentir en mars puis l’activité s’est contractée en avril (production industrielle : -2,9% en glissement annuel, production de services : -6,1% en g.a.). Cette dégradation rapide résulte essentiellement des restrictions à la mobilité imposées dans diverses régions du pays en réponse à l’importante vague épidémique. Surtout, des confinements stricts ont été imposés dans des régions industrielles et portuaires majeures du pays (Shanghai en particulier), ralentissant l’activité des usines et perturbant le transport de marchandises et l’approvisionnement dans de nombreux secteurs. Dans leur ensemble, la situation épidémique et le niveau des restrictions à la mobilité en Chine montrent des signes d’amélioration au mois de mai. L’activité économique locale pourrait donc commencer à se redresser.
Christine
PELTIER
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Italie :
Baisse de régime dans l’industrie
L’économie italienne a démarré l’année 2022 sur un recul, le PIB réel se contractant de 0,2% t/t au T1. L’activité du pays est fortement affectée par la guerre en Ukraine ainsi que par les perturbations durables sur les échanges de biens mondiaux. Deux événements qui impactent davantage les économies avec un socle industriel important, comme l’Italie. L’inflation, qui a atteint 6,3% a/a en avril (en baisse par rapport au mois précédent à 6,8% a/a) pèse également très significativement sur le moral des ménages. Selon la Commission européenne, la confiance des consommateurs est remontée très légèrement en avril (la balance d’opinion a grimpé de 1,9 point, à -22), mais a atteint en mars un plus bas depuis janvier 2014.
Guillaume
DERRIEN
HTML
Global :
Pandémie Covid-19 : la situation continue de s’améliorer fortement en Europe
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, plus de 4 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été signalés dans le monde entre les 12 et 18 mai, soit une hausse de 5% par rapport à la semaine précédente (graphique 1). Il s’agit de la première hausse hebdomadaire observée depuis le début du mois de février. Par région, la situation continue de s’améliorer fortement en Europe (-20%), alors qu’elle s’est stabilisée en Afrique. En revanche, le nombre de cas continue d’augmenter en Amérique du Nord et en Amérique du Sud (17%). En Asie, on enregistre une première hausse après deux mois de baisse quasi continue. Par ailleurs, 66% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin (graphique 2).
Tarik
Rharrab
16 mai 2022
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HTML
Zone Euro :
Inflation et soutenabilité de la dette publique
La hausse de l’inflation semble être, de prime abord, une bonne chose pour les gouvernements. Après tout, l’inflation induit une érosion de la valeur réelle de la dette et abaisse le ratio de dette publique sur PIB, la valeur nominale de ce dernier augmentant. Cependant, l’impact de l’inflation sur les finances publiques dépend de l’anticipation de sa hausse par les marchés financiers et de sa persistance attendue. Ces deux facteurs influenceraient le coût de l’emprunt et, par conséquent, la dynamique du ratio de dette via la différence entre ce coût et la croissance nominale du PIB. Une banque centrale crédible, quant à sa capacité à garder bien ancrées les prévisions d’inflation, et qui n’hésite pas à resserrer la politique monétaire en cas d’inflation bien supérieure à son objectif, devrait être un atout pour les finances publiques. Dans la zone euro, la remontée des rendements du Bund entraîne un élargissement des spreads souverains. Cela reflète une augmentation de la prime de risque qui, sur le long terme, aura un effet négatif sur la dynamique du ratio de dette. La politique budgétaire a aussi son rôle à jouer pour garder sous contrôle le ratio de dette publique sur PIB.
William
DE VIJLDER
HTML
Allemagne :
La production industrielle décroche, l’excédent commercial à un plus bas historique
Bien que l’Allemagne ait retrouvé le chemin de la croissance au 1er trimestre 2022, avec un PIB qui a progressé de +0,2 % (t/t) d’après la première estimation publiée par l'Office fédéral de la statistique (Destatis), le mois de mars porte déjà les séquelles du conflit russo-ukrainien et des confinements stricts dans plusieurs régions de Chine. La production industrielle, dont le secteur représente 24 % du PIB allemand, s’est fortement repliée au mois de mars (–4,6 % m/m) après une croissance quasi-nulle en février. Elle reste très éloignée du son niveau d’avant-crise (T4 2019), à –5,2 %. Pire, cette nette baisse sur le dernier mois du 1er trimestre constitue un acquis de croissance nettement négatif pour le 2e trimestre à –3 %.
Anthony
Morlet-Lavidalie
HTML
France :
Vers une nouvelle contraction de la consommation des ménages au 2e trimestre
L’inflation continue de se diffuser aux différents postes de l’indice des prix à la consommation. La composante « énergie » a légèrement reflué en avril (-2,5% m/m), après la mise en œuvre de la ristourne gouvernementale sur le carburant, mais cette baisse a été plus que compensée par l’accélération des prix des autres postes de consommation. Les prix alimentaires, singulièrement, ont progressé de 1,4% m/m en avril, une ampleur inédite depuis 20 ans (c’est-à-dire ni en 2007-08 ou en 2011, lors de précédentes vagues de hausse des prix alimentaires). Ce poste est le principal contributeur (0,2 point) à l’inflation mensuelle (+0,4% m/m).
Stéphane
Colliac
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Espagne :
Derrière la décélération générale, les prix s’envolent dans l’alimentation
Les derniers chiffres d’inflation offrent un très léger répit au gouvernement espagnol. Après avoir frôlé les 10% en glissement annuel en mars (9,8%), la hausse des prix à la consommation a ralenti en avril (8,4%). Les mesures prises par les autorités afin d’endiguer l’augmentation des prix de l’énergie (principalement via des subventions et des baisses de taxes) ont eu un effet positif. Néanmoins, le renchérissement des produits alimentaires s’intensifie (+10,1% a/a en avril). De plus, leur contribution à l’inflation (1,98 point de pourcentage) atteint désormais le même niveau que les autres postes de dépenses liés à l’énergie (les transports, l’électricité, le gaz et autres combustibles).
Guillaume
DERRIEN
HTML
Royaume-Uni :
Faible croissance et risque de récession
La croissance britannique s’est élevée à 0,8% t/t au T1 2022, portant le PIB légèrement au-dessus (0,7 point) de son niveau pré-Covid-19 (T4 2019) mais elle déçoit les attentes (1%). L’ONS publiant également un PIB mensuel, il est possible de suivre l’évolution de l’activité au cours du trimestre. Après un mois de janvier positif (+0,7% m/m), la croissance a marqué le pas en février (0% m/m contre 0,1% initialement estimé) avant que le PIB n’enregistre même une légère contraction en mars (-0,1% m/m). Si le PIB du T1 est décevant, sa composition est aussi inquiétante pour la suite.
Félix
BERTE
HTML
Global :
La fréquentation des commerces à son niveau pré-pandémique dans (presque) tous les pays développés
La tendance baissière du nombre de nouveaux cas de Covid-19 se poursuit dans la plupart des régions du monde. Pour la première fois depuis mi-novembre 2021, le nombre de contaminations est repassé sous la barre symbolique des 4 millions hebdomadaires (en moyenne sur sept jours glissants). Dans le même temps, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste élevée dans les pays développés.
Tarik
Rharrab
10 mai 2022
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HTML
Global :
Banques centrales : la nécessité et le courage d’agir
Une inflation élevée, si elle n'est pas traitée, peut entraîner une déstabilisation des anticipations, une augmentation des primes de risque, une plus grande distorsion des prix, et donc des coûts à plus long terme pour l'économie. Les banques centrales semblent confrontées à un dilemme : augmenter les taux d'intérêt pour faire baisser l'inflation au risque de provoquer une hausse du chômage, ou se concentrer sur le marché du travail et accepter que l'inflation puisse rester élevée plus longtemps. En réalité, elles doivent choisir entre agir rapidement pour maîtriser l'inflation ou faire face à un défi encore plus grand à l’avenir. Dans de récentes déclarations, les dirigeants de la Réserve fédérale, de la Banque centrale européenne et de la Banque d'Angleterre reconnaissent la nécessité d'agir. Mais leurs décisions et orientations diffèrent en raison du contexte économique propre à chaque pays.
William
DE VIJLDER
HTML
Global :
Indices PMI : les pressions sur les prix continuent de s’intensifier dans l’industrie manufacturière
Le PMI manufacturier mondial a quelque peu reflué en avril. En légère hausse aux États-Unis et au Royaume-Uni, il s’est nettement amélioré en Australie, en Russie et encore plus à Hong Kong. L’indice a accusé un repli dans la zone euro, mais les tendances divergent selon les pays, avec notamment une progression en France et aux Pays-Bas et un recul en Allemagne et en Italie. En Chine, les contaminations au Covid-19 ont fait chuter l’indice PMI à 46,0. En nette baisse aux États-Unis, l’indice des services a sensiblement progressé dans la zone euro. Ces évolutions sont diamétralement opposées à celles observées dans l’industrie manufacturière. La France et l’Allemagne ont affiché de meilleurs résultats tandis que le sentiment a bondi en Italie et en Espagne. En progression modérée au Japon, l’indice s’est sensiblement amélioré au Brésil. Il a évolué en sens inverse au Royaume-Uni et s’est affiché en forte baisse en Chine, suite aux mesures de confinement adoptées pour lutter contre l’augmentation des cas de Covid-19. Il a enregistré un bond considérable à Hong Kong et s’est aussi très nettement amélioré en Inde.
William
DE VIJLDER
HTML
Etats-Unis :
La contraction de la croissance : un trompe-l'oeil ?
Le PIB américain s’est contracté au T1 2022 de 1,4% en rythme trimestriel annualisé, contrairement aux anticipations (1%). Derrière cette baisse surprise se cache une réalité plus nuancée et moins négative. Les moteurs que sont la consommation des ménages et l’investissement des entreprises demeurent robustes et contribuent à hauteur, respectivement, de +1,8 et +1,3 point de contribution. En revanche, le moindre stockage des entreprises (contribution des variations de stocks de -0,8 point) et la diminution de la dépense publique (contribution de -0,5 point), due à l’arrivée à échéance de plusieurs programmes d’aides, pèsent négativement sur la croissance. Mais c’est d’abord la contribution très négative du commerce extérieur (-3,2 points) qui explique le repli du PIB trimestriel. D’une part, les États-Unis ont massivement importé des biens alimentaires et d’équipement. D’autre part, les exportations de biens ont reculé à cause de la guerre en Ukraine et de la résurgence du variant Omicron, mais l’augmentation des exportations de services a, en partie, compensé cette baisse.
Félix
BERTE
HTML
Zone Euro :
A quel point faut-il s’inquiéter du risque de récession ?
En l’espace de quelques mois, les perspectives de croissance de la zone euro se sont fortement détériorées, au point de craindre désormais une récession dans le courant de l’année. Entre notre prévision de début 2021 – moment où elle a été la plus élevée (5,5%) – et notre scénario actuel établi mi-mars 2022, la croissance attendue a été divisée par deux environ : nous tablons désormais sur 2,8%. En novembre 2021, nous prévoyions encore 4,2%. Ce chiffre de 2,8% est certes très élevé en apparence, bien supérieur à son rythme tendanciel (1,6% en moyenne par an entre 1996 et 2019), mais il s’appuie sur un acquis de croissance exceptionnellement important de 2,1% au T1 2022 et, pour les trimestres suivants, sur une croissance peu élevée mais positive. Or, depuis la mi-mars, les risques baissiers se sont accrus, notamment avec l’amplification du choc inflationniste, et le risque de récession a gagné en probabilité.
Hélène
BAUDCHON
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Global :
Mobilité : la fréquentation retrouve son niveau pré-pandémique aux États-Unis et en Belgique
Pour la première fois depuis le début du mois de décembre 2021, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est repassé sous la barre symbolique des 5 millions hebdomadaires (en moyenne sur sept jours glissants) dans le monde. Entre le 26 avril et le 3 mai, le nombre de contaminations s’est établi à 4,3 millions, en baisse de 15% par rapport à la semaine précédente. Ce reflux global recouvre une baisse qui se poursuit en Asie (-24%) et en Europe (-17%), tandis que les autres régions ont signalé une hausse des cas : Amérique du Nord (+11%), Amérique du Sud (+8%) et Afrique (+4%). À ce jour, 12 milliards de doses de vaccin contre la Covid-19 ont été administrées dans le monde, ce qui porte à 65,4% la part de la population mondiale ayant reçu au moins une dose. Toutefois, dans certaines régions du monde la couverture vaccinale reste faible : seulement 15,8% des habitants des pays à faible revenu ont reçu au moins une dose.
Tarik
Rharrab
02 mai 2022
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Zone Euro :
BCE : dépréciation de l’euro, aubaine ou casse-tête ?
De prime abord, la forte dépréciation de l’euro semble être une aubaine pour la Banque centrale européenne. Par son effet mécanique sur les prix à l’importation, elle dissiperait les derniers doutes quant à la nécessité de relever le taux de rémunération des dépôts dans la zone euro. Cependant, on peut craindre que l’affaiblissement de la monnaie européenne n’entame la croissance du fait de son impact sur l’inflation et, par conséquent, sur le pouvoir d’achat des ménages. La prudence s’impose donc en matière de resserrement monétaire. Si une hausse du taux de rémunération des dépôts au second semestre semble acquise, le sujet central est celui de l’ampleur et du calendrier des hausses ultérieures. L’évolution des perspectives d’inflation sera à cet égard déterminante.
William
DE VIJLDER
HTML
Global :
Incertitude : la géopolitique domine
L’incertitude entourant la politique économique américaine, fondée sur la couverture médiatique, diminue depuis le début de l’année. Toujours aux Etats-Unis, l’incertitude des entreprises concernant la croissance des revenus des ventes est en hausse tandis que celle portant sur l’emploi poursuit sa baisse. L’indice de la Commission européenne a bondi avec la guerre en Ukraine, qui a aussi provoqué une hausse spectaculaire de l’indice du risque géopolitique (basé sur la couverture médiatique). Enfin, l’écart-type des rendements journaliers des composantes de l’indice boursier – qui mesure l’incertitude financière – a augmenté aux États-Unis et dans la zone euro, de façon toutefois assez limitée.
William
DE VIJLDER
HTML
Zone Euro :
La guerre en Ukraine, facteur de durcissement des condition d'accès au crédit des entreprises
En mars 2022, les encours de prêts aux SNF ont décéléré pour la première fois depuis septembre 2021. En raison d’un important effet de base (entre mars et août 2021, la quasi-interruption des souscriptions de prêts garantis par les SNF et les premiers remboursements avaient freiné la progression des encours de crédits), l’impulsion des prêts aux SNF (qui reflète la variation, sur un an, de la croissance annuelle de l’encours) a continué de se redresser – tout en demeurant négative - pour s’établir à -1,0% en mars 2022 (contre -2,6% en février).
Céline
CHOULET
25 avril 2022
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Global :
Économie mondiale : pourquoi la persistance de l’inflation a de l’importance
L’inflation élevée s’est généralisée. Cela augmente le risque de nouvelles augmentations de prix car les entreprises peuvent se montrer plus enclines à augmenter les prix quand la plupart des autres font de même. Cela rendrait l’inflation élevée plus persistante et impliquerait qu’il faudrait plus de temps pour que l’inflation revienne à la cible. La persistance d’une inflation élevée pourrait affaiblir la crédibilité de la banque centrale et entraîner un désancrage des anticipations d’inflation à long terme. Pour contrer cette évolution, les autorités monétaires pourraient décider de resserrer leur politique de manière agressive. Les recherches de la Réserve fédérale montrent que l’inflation américaine est devenue plus persistante. Cela permet de comprendre la tonalité de plus en plus ferme du discours des représentants de la Réserve fédérale et leur intention de rapidement monter les taux. La BCE suit également de près la persistance de l’inflation. Cela pourrait signifier que, selon les données, la première hausse des taux pourrait finalement survenir plus tôt, dès juillet même.
William
DE VIJLDER
HTML
Global :
Commerce international : nette révision à la baisse des perspectives
Après l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ce fut au tour du Fonds monétaire international, la semaine dernière, d’abaisser sensiblement ses prévisions de croissance du commerce mondial pour 2022. La hausse des exportations est désormais attendue à 4,4%, contre une prévision de 6% en octobre dernier. Ces chiffres sont plus élevés que ceux de l’OMC qui table, pour sa part, sur une augmentation de 3% en 2022. Après le rebond spectaculaire de 2021 (+9,8%), une moindre croissance du commerce mondial était, mécaniquement, attendue. Mais la guerre en Ukraine et les difficultés que rencontre la Chine, sur le plan économique et sanitaire, constituent un frein supplémentaire.
Guillaume
DERRIEN
HTML
Chine :
Chine : Confinée
La croissance économique chinoise s’est établie à 4,8% en glissement annuel (g.a.) au T1 2022. Elle s’était légèrement renforcée au cours des deux premiers mois de l’année, dans l’industrie comme dans les services, mais la reprise s’est interrompue en mars. Les conditions économiques se sont rapidement dégradées, comme l’illustre notre baromètre (rétrécissement de la zone bleue par rapport à la zone en pointillés). Cette dégradation a résulté en premier lieu de la forte recrudescence de l’épidémie de Covid-19 et des restrictions à la mobilité imposées dans de nombreuses régions du pays. En outre, les perspectives de croissance à court terme sont également assombries par la détérioration de l’environnement international provoquée par la guerre en Ukraine.
Christine
PELTIER
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Global :
Covid-19 : la pandémie poursuit sa décrue (presque) partout dans le monde
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 5,9 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 13 et le 19 avril dans le monde (en baisse de 24% par rapport à la semaine précédente), soit le chiffre le plus bas depuis la fin du mois de décembre 2021. Le nombre de cas continue de baisser en Europe et en Asie (-26%), en Amérique du Sud (-24%) et en Afrique (-13%), mais il continue d’augmenter en Amérique du Nord (7%) pour la deuxième fois consécutive (graphique 1). À ce jour, le seuil de 11 milliards de doses de vaccin a été franchi, dont 1,8 milliard de doses de rappel. Ainsi, près de 65% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin (graphique 2).
Tarik
Rharrab
19 avril 2022
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Etats-Unis :
Doit-on s’inquiéter de l’aplatissement de la courbe de taux ? Pas encore
L’aplatissement de la courbe de taux américaine a suscité bien des commentaires car, d’après les corrélations historiques, le risque de récession serait en hausse. Il convient néanmoins de se garder de conclusions hâtives. Les anticipations d’inflation basées sur le marché, actuellement très élevées, devraient reculer après plusieurs relèvements de taux. Cela pourrait tirer vers le bas les rendements obligataires nominaux à long terme et entraîner un ré-aplatissement, voire une inversion de la courbe. Cependant, la baisse de l’inflation est favorable à la croissance. Autre raison de se montrer prudent : du fait des achats d’actifs effectués par la banque centrale antérieurement, la courbe de taux est moins pentue. Cet indicateur avancé de la croissance économique pourrait donc donner un signal de moins bonne qualité en raison de l’assouplissement quantitatif des années précédentes. C’est la raison pour laquelle un autre indicateur a été construit : le spread forward à court terme. Il compare les anticipations basées sur le marché, relatives aux taux d’intérêt à court terme à l’horizon de 18 mois, aux taux courts actuels. Il offre de meilleurs résultats en qualité d’indicateur avancé et, qui plus est, le spread actuel est très large. Autrement dit, il n’y a pas encore de raisons de s’inquiéter.
William
DE VIJLDER
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France :
L’inflation pèse sur la consommation des ménages
L’inflation a atteint 4,5% a/a au mois de mars en France selon l’estimation finale de l’Insee, principalement en raison d’une nouvelle hausse du coût de l’énergie (+9% sur le seul mois de mars, +29,2% a/a). En parallèle, l’impact de cette inflation semble commencer à se faire sentir sur les dépenses de consommation des ménages : après avoir nettement baissé en janvier (-2% m/m), leur rebond en février est resté limité (+0,8% m/m). Et la dernière enquête de l’Insee sur la confiance des ménages n’augure pas d’un rebond à court terme, au contraire. Le moral de ces derniers a considérablement chuté notamment parce qu’ils craignent de nouvelles hausses de prix : la balance d’opinion sur les perspectives de prix a augmenté de 50 points pour atteindre un record historique.
Stéphane
Colliac
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Italie :
L’envolée de l’inflation va se poursuivre
L’inflation en Italie a atteint 6,7% a/a en mars, le niveau le plus élevé depuis juillet 1991. À la hausse spectaculaire de 50,9% sur un an des prix de l’énergie (électricité, gaz, carburant) s’ajoutent désormais les augmentations importantes des prix des produits alimentaires (+5,8% a/a), de l’ameublement (+8% a/a), ainsi que de l’hôtellerie-restauration (+4,6% a/a). Deux postes de consommation restent encore en terrain déflationniste : l’éducation (-0,5% a/a) et les services de communication (-2,9% a/a). Le plus dur est néanmoins à venir : la dernière enquête PMI pour le mois de mars montre une augmentation encore une fois très nette des prix des intrants, la plus forte jamais enregistrée (+6,7 points à 81,5). Cela se répercutera sur les prix à la consommation, cet indice PMI étant en effet très bien corrélé à l’IPC.
Guillaume
DERRIEN
HTML
Royaume-Uni :
La Banque d'Angleterre face à la hausse de l'inflation
La croissance économique s’est confirmée au cours des deux premiers mois de 2022, mais devrait ralentir très prochainement en raison des tensions inflationnistes. L’indice de production industrielle, disponible jusqu’en février, établit un acquis de croissance de 1% en glissement trimestriel (g.t.), ce qui suggère un léger ralentissement de l’activité par rapport au T4 2021 (1,3% en g.t.). Du côté des services, le climat des affaires continue de s’améliorer depuis le début du T3 2021, avec un PMI de 60,9 en mars 2022. Par ailleurs, les ventes au détail, qui se sont accrues de 7% en g.a. en février 2022, restent négatives (-2,1% en février) en dynamique sur trois mois glissants. Toutefois, l’ampleur de cette augmentation s’explique principalement par un effet de base.
Félix
BERTE
HTML
Global :
Covid-19 : le nombre de nouveaux cas hebdomadaires passe sous la barre symbolique des 10 millions
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 continue de baisser pour la troisième semaine consécutive dans le monde. Pour la première fois depuis le début du mois de janvier 2022, le nombre de contaminations est repassé sous la barre symbolique des 10 millions hebdomadaires en moyenne sur sept jours glissants. Ainsi, on enregistre 8 millions de nouveaux cas entre le 7 et le 14 avril, soit une baisse de 21% par rapport à la semaine précédente (graphique 1). Plus globalement, leur nombre continue de baisser en Europe, en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique, alors qu’en Amérique du Nord on enregistre une première hausse après trois mois de baisse quasi continue. Par ailleurs, 65% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin (graphique 2).
Tarik
Rharrab
11 avril 2022
Consulter la publication complète
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Zone Euro :
Pourquoi autant d’entreprises anticipent-elles d’augmenter leurs prix de vente?
Un nombre exceptionnellement élevé d’entreprises de la zone euro envisage d’augmenter les prix de vente. Il est peu probable, au stade actuel, que la croissance des coûts unitaires de main-d’œuvre en soit la principale raison. La hausse des coûts des intrants joue un rôle crucial, de même que la robustesse de la demande. Il est, en effet, plus facile de relever les prix lorsque les carnets de commandes sont remplis. Or, les anticipations de prix de vente sont étonnamment élevées au vu de leur relation historique avec les prix des intrants et les niveaux des carnets de commandes. Il semble que plus le nombre de sociétés augmentant leurs prix est élevé, plus les autres ont tendance à leur emboîter le pas. L’inflation pourrait alors être moins réactive à un ralentissement de la croissance de la demande.
William
DE VIJLDER
HTML
Global :
Indices PMI : nouveau choc d'inflation et recrudescence des perturbations dans l'approvisionnement
Le PMI manufacturier mondial est ressorti en léger retrait en mars après un rebond bref et limité en février. Il se situe à son plus bas niveau depuis le début de l’année. Aux Etats-Unis, il poursuit néanmoins sa tendance à la hausse tandis que dans la zone euro, il accuse un repli significatif, à la seule exception de l’Irlande où l’indice a rebondi, retrouvant son niveau de janvier. Il a connu une embellie, en mars, au Japon, au Mexique, en Afrique du Sud et, en particulier, au Brésil. En Chine et au Vietnam, il a enregistré des baisses notables.
William
DE VIJLDER
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Espagne :
La confiance des ménages plonge mais l’emploi résiste
La hausse de l’inflation plombe la confiance des ménages espagnols qui a enregistré en mars la plus forte chute de son histoire (les statistiques de la Commission européenne débutent en juillet 1986). La confiance des entreprises résiste mieux pour l’instant tant du point de vue de l’enquête PMI que de celui de la Commission européenne. Les signaux d’un prochain ralentissement de l’activité sont néanmoins manifestes : l’indice PMI relatif à l’évolution des nouvelles commandes décroche, en raison d’une détérioration marquée de la demande extérieure. Autre évolution notable : le rallongement à nouveau des délais de livraison dans le secteur manufacturier (l’indice PMI baisse de 9,1 points pour s’établir à 22,4), qui se situent désormais approximativement au même niveau qu’en novembre 2021, le pire résultat enregistré par les statistiques actuelles.
Guillaume
DERRIEN
HTML
Global :
Covid-19 : deuxième semaine consécutive de baisse des infections dans le monde
La pandémie de Covid-19 ralentit pour la deuxième semaine consécutive dans le monde, avec une baisse importante du nombre de nouveaux cas, entre le 31 mars et le 6 avril, de 14% par rapport à la semaine précédente. La nouveauté cette semaine est que cette amélioration touche l’ensemble des régions (graphique 1) : Amérique du Sud et Afrique (-27%), Asie (-20%), Europe (-11%) et Amérique du Nord (-5%). En parallèle, les campagnes de vaccination ont continué de progresser. À ce jour, 11,4 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde, ce qui porte à 65% la part de la population mondiale ayant reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19.
Tarik
Rharrab
04 avril 2022
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Zone Euro :
Les dépenses des ménages sous la pression de l’inflation
Une hausse de l’inflation et des anticipations d’inflation, qui reflète une croissance robuste de la demande et de l’activité économique, devrait a priori stimuler les dépenses des ménages via une baisse des taux d’intérêt réels. Il en va tout autrement aujourd’hui. Dans de nombreuses économies avancées, l’inflation est particulièrement élevée et en très grande partie due à des chocs d’offre. Dans l’Union européenne et la zone euro, la confiance des ménages a fortement chuté en mars, malgré les bonnes anticipations du chômage, en raison principalement de l’inflation forte qui se poursuit. Mesurer la confiance des consommateurs de la zone euro permet d’anticiper leurs dépenses dans les trois prochains trimestres. Ainsi, sa baisse récente laisse entrevoir une croissance des dépenses inférieure à la moyenne. En revanche, les anticipations de chômage, inférieures à leur moyenne de long terme, devraient offrir une certaine résilience à la consommation.
William
DE VIJLDER
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Etats-Unis :
Les basses eaux de mars
Les enquêtes de conjoncture disponibles pour le mois de mars 2022 sont encore peu nombreuses mais elles sont toutes médiocres, preuve que les conséquences néfastes de la guerre russe en Ukraine ne se cantonnent pas aux frontières de l’Europe. Sans s’effondrer, l’indice de confiance des ménages américains, calculé par le Conference Board, décroche des sommets. Dans les régions de Philadelphie et de New-York, le ciel des industriels s’assombrit, probablement aussi parce que la reprise de l’épidémie de Covid-19 en Chine promet d’aggraver les tensions, déjà fortes, sur les chaînes d’approvisionnement.
Jean-Luc
PROUTAT
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Zone Euro :
Pendant que l’inflation poursuit son envolée, le taux de chômage continue de baisser
Selon l’estimation flash d’Eurostat, l’inflation dans la zone euro s’est élevée à 7,5% a/a en mars, marquant une nouvelle hausse très importante (+1,6 point par rapport à février). L’inflation reste en grande partie énergétique – la composante « énergie » contribue à hauteur de 4,9 points de pourcentage à ce chiffre, soit 65% du total – mais les autres composantes (alimentation, produits manufacturés, services) se renforcent également et contribuent chacune à hauteur d’environ 1 point. L’inflation se généralise donc et tous les pays de la zone euro sont concernés par le mouvement récent d’accélération, bien qu’à des degrés divers.
Hélène
BAUDCHON
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Japon :
Le plus dur est-il à venir ?
Au vu des obstacles que rencontre l’économie mondiale, on aurait pu craindre que les prévisions du consensus, pour l’enquête Tankan, ne soient trop optimistes. Finalement, cela n’a pas été le cas avec certaines séries en dessous du consensus et d’autres légèrement supérieures. La conclusion générale est néanmoins claire : les résultats sont en baisse par rapport au trimestre précédent.
Guillaume
DERRIEN
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Global :
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 demeure stable en Europe
Après une semaine de stabilisation, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la baisse dans le monde. 11 millions de nouveaux cas ont ainsi été enregistrés entre le 24 et le 30 mars, soit un recul de 9% par rapport à la semaine précédente. Plus globalement, le nombre de nouveaux cas continue de baisser en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, alors qu’en Asie on enregistre une première baisse après deux mois de hausse quasi continue. En Europe, la situation continue de se stabiliser pour la deuxième semaine consécutive.
Tarik
Rharrab
28 mars 2022
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Global :
Des perspectives conjoncturelles dominées par un choc sur les anticipations
Les dernières enquêtes conjoncturelles reflètent l’impact de la guerre en Ukraine. La confiance des ménages et des entreprises est en repli même s’il existe, pour ces dernières, des différences significatives selon pays ou secteurs. En Allemagne, l’indice ifo du climat des affaires s’inscrit en nette baisse tandis qu’en France, le recul est plus limité. Le secteur des services fait, en général, mieux que l’industrie manufacturière. Fait notable, les anticipations d’emploi des entreprises se maintiennent à un niveau élevé. C’est un facteur clé à surveiller au vu des indications qu’il donne sur la confiance des chefs d’entreprises dans les perspectives à moyen terme mais aussi en raison de son influence sur le sentiment des ménages au sujet de leur situation personnelle future. Ce dernier point est particulièrement important compte tenu du plongeon de la confiance des ménages, en grande partie dû aux préoccupations sur les perspectives économiques globales. La flambée des prix de l’énergie et la hausse de l’inflation jouent, à cet égard, un rôle incontestable.
William
DE VIJLDER
HTML
Global :
La guerre en Ukraine fait bondir l'incertitude
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires en termes de portée et de méthodologie. En lisant les graphiques à partir de la gauche puis dans le sens des aiguilles d’une montre, l’incertitude entourant la politique économique américaine, fondée sur la couverture médiatique, a diminué depuis le début de l’année. Cependant les dernières données disponibles sont celles de février et ne reflètent pas l’impact de la guerre en Ukraine. Cela vaut également pour l’incertitude fondée sur les enquêtes auprès des entreprises, en baisse depuis le début de l’année. Le risque géopolitique – basé sur la couverture médiatique – a bondi après l’invasion de l’Ukraine. Pour la même raison, l’écart-type des rendements journaliers des composantes de l’indice boursier – qui mesure l’incertitude financière – a augmenté aux États-Unis et dans la zone euro, mais toutefois de façon assez limitée.
William
DE VIJLDER
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Global :
Les goulets d'étranglement dans le transport maritime risquent de s'aggraver
Les goulets d’étranglement dans le transport maritime, déjà très importants, risquent de s’amplifier : d’une part en raison des difficultés, voire de l’impossibilité, de circulation, entre la Chine et l’Europe, des marchandises qui empruntent les réseaux ferroviaires ou routiers à travers la Russie et les zones de conflit en Ukraine; dautre part, de nombreuses lignes de production en Chine, ainsi que la logistique autour des ports dans le pays, sont fortement perturbées par la recrudescence des cas de Covid-19 et la politique zéro-Covid adoptée par les autorités.
Guillaume
DERRIEN
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Royaume-Uni :
Le ciel s’assombrit
Le Royaume-Uni n’est pas le pays commercialement le plus exposé à la Russie : il ne lui achète pratiquement pas de gaz et ne lui destinait, en 2019, que 0,7% de ses exportations de biens (contre, par exemple, 2% pour l’Allemagne). Il n’empêche, outre-Manche comme dans toute l’Europe, les sanctions et pénuries découlant de la guerre russe en Ukraine exacerbent les tensions inflationnistes et assombrissent les perspectives économiques. Le très écouté Office for Budget Responsibility (OBR) a ramené de 6% à 3,8% sa prévision de croissance pour 2022, tandis que la hausse annuelle des prix (6,2% en février) pourrait culminer à 9% en fin d’année.
Jean-Luc
PROUTAT
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Global :
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 se stabilise en Europe et en Asie
Après avoir augmenté pendant une semaine, les chiffres de la pandémie de Covid-19 se stabilisent dans le monde mais restent à un niveau élevé. 12 millions de nouveaux cas ont ainsi été enregistrés entre le 17 et le 23 mars, un chiffre proche de celui de la semaine précédente. Néanmoins, la situation n’est pas homogène.
Tarik
Rharrab
21 mars 2022
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Etats-Unis :
Réserve fédérale : quand mettra-t-elle un terme au cycle de hausse des taux ?
Le FOMC a lancé un nouveau cycle de resserrement des taux : ses membres tablent sur six hausses supplémentaires cette année et sur quatre autres en 2023. Compte tenu d’un taux directeur très bas, d’une inflation exceptionnellement élevée et d’une économie robuste, cette orientation restrictive n’a rien de surprenant. La Fed disposant d’un double mandat, le rythme et l’ampleur des relèvements de taux dépendront de l’évolution de l’inflation, mais aussi du taux de chômage. Comme le montrent les cycles de resserrement précédents, les inquiétudes sur le risque de hausse du chômage jouent un rôle important dans la décision de mettre un terme à la politique de restriction monétaire. La banque centrale devra espérer que l’inflation aura suffisamment reculé au moment où ce risque réapparaîtra.
William
DE VIJLDER
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Chine :
Un bon début d’année
La croissance économique s’est renforcée au cours des deux premiers mois de 2022, mais il est probable que cette amélioration s’interrompe en mars. La croissance dans les services a atteint 4,2% en glissement annuel (g.a.) en janvier-février, chiffre qui reste faible mais qui est néanmoins en hausse par rapport au T4 2021 (+3,3%). Même constat pour les volumes de ventes au détail, qui ont progressé de 4,9% en g.a. en janvier-février, alors que leur croissance était inférieure à 2% au T4 2021. La croissance industrielle, plus robuste, a continué d’accélérer en janvier-février, pour s’établir à 7,5% en g.a. contre 3,9% au T4 2021.
Christine
PELTIER
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France :
Des enquêtes de conjoncture en passe de se dégrader nettement
La croissance française est restée positive en début d’année 2022, comme en témoignent des enquêtes de conjoncture relativement stables jusqu’en février, tant du point de vue des ménages que des entreprises, ou même du climat de l’emploi. La hausse de l’inflation a été significative, à 3,6% a/a en février, néanmoins la stabilité du tarif réglementé du gaz et la hausse contenue à 4% du prix de l’électricité ont permis de la limiter. D’après le dernier point de conjoncture de l’Insee, l’inflation aurait atteint 5,1% sans ces mécanismes.
Stéphane
Colliac
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Global :
Poursuite de la dynamique favorable de l’indicateur hebdomadaire d’activité de l’OCDE
Après une tendance baissière depuis la fin du mois de janvier dernier, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la hausse dans le monde. 11,7 millions de nouveaux cas ont été enregistrés entre le 10 et le 16 mars, soit une hausse de 9% par rapport à la semaine précédente. Cette augmentation est en lien avec le variant Omicron, hautement transmissible, et l’allègement des restrictions sanitaires dans plusieurs pays.
Tarik
Rharrab