Après un rebond mécanique et spectaculaire de l’activité au troisième trimestre, le risque paraît bien réel qu’en zone euro, le dernier trimestre de cette année soit marqué par un arrêt brutal de la reprise. En cause, la forte hausse du nombre de nouvelles infections, les mesures qui sont prises pour arrêter cette dynamique et un sentiment général d’incertitude qui freine les dépenses. Cependant, on peut d’ores et déjà tabler sur l’effet de relance qu’aura l’assouplissement des mesures restrictives une fois que le nombre de nouveaux cas aura bien baissé. Nous vivons donc une reprise par à-coups, où fortes accélérations et ralentissement brutaux se succèdent. C’est un environnement qui, suite au manque de visibilité au-delà du court terme, freine la volonté des entreprises à investir. En outre, les ménages risquent également de reporter des dépenses importantes. Le soutien monétaire et surtout budgétaire restera donc crucial. Des effets d’entrainement venant du reste du monde le seront aussi. On pense à la Chine ou encore aux E-U où un nouveau plan de relance est préparé.
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