L'indice se situe maintenant à 52,6%, ce qui, comme le montre le graphique, est assez faible, à l'exception des périodes de récession. Conjugué au très faible ISM manufacturier, ceci indique un net ralentissement de la croissance du PIB américain. L’investissement des entreprises est le maillon faible, compte tenu de sa sensibilité à l’incertitude liée à l’évolution de l’économie et, bien entendu, aux préoccupations quant à l’évolution du conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine.
En ce qui concerne les ménages, le marché du travail joue un rôle-clé sur leur confiance et leurs attentes concernant l’évolution des revenus. La consommation des ménages est une variable-clé de la croissance,
compte tenu de son poids dans le PIB (70%) mais également de son rôle de contrepoids aux difficultés à l’exportation et aux perspectives mitigées pour les investissements des entreprises. Dans ce contexte, le rapport sur le marché du travail a apporté un soulagement bienvenu avec la création de 136 000 emplois et une baisse du taux de chômage de 3,7% à 3,5%. Néanmoins, nous pensons que l’économie américaine continuera de ralentir au cours des prochains trimestres, obligeant la Fed à réduire davantage ses taux