Basée à Paris, la Direction des Études Économiques de BNP Paribas est composée d’économistes et de statisticiens :
Les Études économiques ont pour mission de répondre aux besoins des clients, des lignes de métiers et des fonctions de BNP Paribas en matière de recherche économique. Notre équipe d’économistes et de statisticiens couvre un nombre important de pays avancés, en développement et émergents, l’économie réelle, les marchés financiers et l’économie bancaire. Ce site, qui présente nos analyses, nos vidéos et nos podcasts, permet de partager le résultat de nos recherches avec tous ceux qui souhaitent mieux comprendre le contexte économique ou qui s’intéressent à des problématiques spécifiques.
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Les chiffres clés de l'économie française comparés à ceux des principaux pays européens, l'analyse des données relatives à la population et au marché du travail français, l'activité par secteur, les chiffres des administrations publiques, de l'inflation, des taux et des comptes des entreprises.
En zone euro, l’indice d’incertitude économique de la Commission européenne s’est également redressé en septembre. Sa tendance à la baisse, visible depuis l’automne 2022, tend à s’estomper. L’incertitude ressentie augmente dans quasiment tous les secteurs d’activité, le secteur de la construction faisant exception avec une nouvelle baisse.
Le troisième trimestre 2023 s’est achevé sur une huitième baisse consécutive de l’indice PMI composite de S&P Global. C’est la preuve de plus en plus tangible d’un ralentissement de l’économie mondiale et le signal négatif est renforcé par le niveau de l’indice proche désormais du seuil des 50 séparant la zone d’expansion de la zone de contraction de l’activité (50,5 contre 50,6 en août). Alors que le PMI manufacturier atteint 49,1 (contre 49,0 en août), indiquant toujours une contraction, le PMI services a continué de se détériorer pour le huitième mois d’affilée.
L’indice du risque géopolitique, qui est également fondé sur la couverture médiatique, a récemment baissé après une hausse durant les deux premières semaines d’août. Au-delà d’une volatilité assez importante, il est sans tendance depuis le début de l’année.
Selon son estimation finale, l’indice PMI composite S&P Global de l’activité mondiale s’est replié pour le septième mois consécutif en août. La perte d’élan de la croissance mondiale au milieu du 3e trimestre est manifeste, un signal négatif renforcé par le niveau de l’indice, qui atteint tout juste 50 (contre 51,6 en juillet), soit le seuil séparant l’expansion de la contraction.
L’indice mondial PMI composite s’est établi à 52,7 en juin, soit un plus bas depuis quatre mois, reflétant la perte de vitesse de la croissance mondiale à la fin du deuxième trimestre 2023. L’indice demeure toutefois confortablement en zone d’expansion, soutenu par le secteur des services. En revanche, le PMI manufacturier est reparti à la baisse en juin.
L’incertitude portant sur la politique économique américaine, basée sur la couverture médiatique, a baissé en juin après un rebond en mai. L’indice d’incertitude économique de la Commission européenne a fléchi en juin à la faveur de la diminution de l’incertitude dans les différents secteurs d’activité, hormis l’industrie où l’indice est resté stable.
La hausse, en mai, de l'indice mondial PMI composite l’a porté à son plus haut niveau depuis un an et demi. Il s’agit de la quatrième augmentation consécutive. Toutefois, cette amélioration de l'activité globale masque une disparité importante entre le dynamisme du secteur des services et la faiblesse du secteur manufacturier.
L’indice d’incertitude économique de la Commission européenne a fléchi en mai, poursuivant son reflux depuis octobre 2022, entraîné par la baisse de l’incertitude dans les différents secteurs d’activité, à l’exception du secteur de la construction où elle est repartie fortement à la hausse.
Le mois d’avril a été marqué par une stabilisation de l’indice PMI des directeurs d’achat dans le secteur manufacturier à un niveau toujours fragile.
L’incertitude concernant la politique économique américaine, basée sur la couverture médiatique, a rebondi en mars. L’indice d’incertitude économique de la Commission européenne a baissé en avril, sous l’effet de la diminution de l’incertitude dans les différents secteurs d’activité.
L’évolution des PMI manufacturiers est contrastée en mars, avec notamment une nouvelle hausse aux États-Unis et une baisse dans la zone euro. Après un rebond en février, les nouvelles commandes à l’exportation ont diminué, tandis que la normalisation des conditions d’approvisionnement s’est répercutée sur les prix des intrants.
L’indice d’incertitude économique de la Commission européenne a légèrement baissé en mars, poursuivant son reflux depuis octobre 2022, dans les différents secteurs d’activité, à l’exception de l’incertitude des ménages qui est repartie légèrement à la hausse.
La publication des chiffres de février des indices PMI de S&P Global a apporté de bonnes nouvelles dans l’ensemble. Un des résultats marquants est le redressement de l'indice PMI manufacturier de la Chine, qui atteint, à 51,6, son plus haut niveau depuis huit mois (49,2 en janvier). Cette embellie est liée à la reprise progressive de la production dans les usines depuis la levée des restrictions sanitaires en décembre dernier. Dans la zone euro, les chiffres sont contrastés : en repli en France, en Allemagne et en Autriche, mais en assez nette hausse en Espagne, en Italie et en Irlande. Aux États-Unis et au Japon, l’indice reste en zone de contraction pour le quatrième mois d’affilée.
La légère tendance haussière observée, depuis la mi-avril 2021, de notre indicateur de couverture médiatique s’est inversée depuis la fin 2022 – le début 2023, probablement en lien avec les signes d’une baisse de l’inflation jusqu’en janvier. Aux États-Unis, l'incertitude des entreprises relative à leur chiffre d’affaires a diminué en février, pour le troisième mois consécutif.
Les modèles de prévision du PIB en quasi-temps réel (nowcast), aussi appelés « modèles de prévision du PIB par approche directe », sont communément utilisés par les conjoncturistes qui suivent au quotidien les évolutions de la croissance du PIB avant la publication des comptes nationaux trimestriels. Ils permettent une estimation de la croissance du PIB sur la base des indicateurs déjà publiés au moment de la prévision.
Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI des directeurs d’achat a enregistré, au niveau mondial, une légère amélioration en janvier, après dix mois de baisse. Il reste toutefois en zone de contraction (49,1 points). À l’exception du Japon, où il est resté stable, l’indice s’est redressé dans 26 des 33 pays pour lesquels les données de janvier sont disponibles.
Les derniers relevés font apparaître quelques divergences. En haut à gauche de l’encadré des graphiques, l’incertitude concernant la politique économique américaine, fondée sur la couverture médiatique, demeure sur une tendance haussière depuis la mi-avril 2021. L’indice d’incertitude économique de la Commission européenne a légèrement baissé, sous l’effet de la diminution d’incertitude dans les différents secteurs d’activité.
Le reflux de la Covid-19 se poursuit pour la cinquième semaine consécutive dans le monde. L’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB s’est nettement redressé en Allemagne, en France, en Belgique et en Italie, alors qu’il demeure relativement stable en Espagne. Aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon, l’indicateur se distingue par une hausse sur les derniers points.
Panorama mensuel et comparatif des principales données de l’économie française et d'autres pays européens : produit intérieur brut, inflation, comptes extérieurs, finances publiques, taux d’intérêt à 10 ans, crédit, marché du travail, comptes des entreprises et des ménages, etc.
Entre le 4 et le 10 janvier 2023, 3,4 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le monde, soit une baisse de -3% par rapport à la semaine précédente. Il s’agit de la troisième semaine consécutive de baisse des contaminations après sept semaines de hausse quasi continue. Le nombre de nouveaux cas continue de fléchir nettement en Amérique du Sud (-24%) et, dans une moindre mesure, en Europe (-12%).