Le 22 juin dernier, la Banque centrale mexicaine a maintenu son principal taux directeur à 11,25% pour la deuxième fois consécutive. La décision du Conseil des gouverneurs a été unanime et largement anticipée. Dans son communiqué de presse, le Conseil précise que la pause devrait se prolonger au cours des prochains mois : la tendance baissière de l’inflation semble se confirmer, mais les perspectives restent « complexes et incertaines ».
La croissance devrait nettement ralentir en 2O23. La relative résistance de la consommation privée ne suffira pas à compenser le ralentissement de la demande extérieure, en particulier en provenance des États-Unis. En outre, les perspectives d’investissement restent limitées [...]
Le dynamisme observé au premier semestre 2022 s’essouffle. Le rebond de la consommation privée est freiné par la hausse des pressions inflationnistes, tandis que les exportations marquent le pas sous l’effet du ralentissement de la croissance aux États-Unis et de la demande mondiale. Les fragilités structurelles de l’économie (faiblesse de l’investissement, manque d’infrastructures) limitent également le rebond de croissance [...]
Les conséquences directes sur l’économie mexicaine du conflit en Ukraine devraient rester limitées, les liens commerciaux avec les deux belligérants étant quasi-inexistants. En revanche, les conséquences indirectes pourraient avoir un effet significatif sur une économie déjà fragilisée par la crise de la Covid-19. La hausse des prix des matières premières accentuera les pressions sur les prix et aggravera le déficit courant (le Mexique est un importateur net d’énergie depuis 2015) [...]
Les perspectives à moyen terme continuent de se dégrader pour l’économie mexicaine. La dynamique de reprise semble déjà s’essouffler et les fragilités structurelles de l’économie (faiblesse de l’investissement et de la compétitivité) ont été exacerbées par la crise liée à la Covid19 – et par le manque de soutien des autorités. La politique économique devrait pourtant peu évoluer au cours des deux prochaines années [...]
Le fort rebond de l’activité au dernier trimestre a permis de limiter la contraction du PIB à 8,2% en 2020, d’enregistrer un déficit public moins important qu’attendu et d’améliorer les perspectives de croissance pour 2021. Mais la reprise reste fragile : la consommation privée et l’investissement ont été durablement fragilisés par la crise en 2020, et le secteur exportateur ne profitera pas pleinement du rebond de croissance attendu aux États-Unis [...]
Les perspectives de croissance se dégradent continument au Mexique. À court terme, l’économie est affaiblie par l’effet des mesures de confinement sur la demande interne, par la baisse du prix du pétrole, les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement et la faiblesse de la demande externe. En l’absence de plan de relance budgétaire, les mesures de soutien annoncées par la banque centrale ne suffiront pas à atténuer le choc. À moyen terme, la capacité de rebond de la croissance est limitée [...]
Le PIB mexicain s’est effondré en avril (-19,9% en g.a.). Dans le même temps, la production industrielle a chuté de près de 30% (la composante manufacturière de plus de 35%). Outre l’effet des mesures de confinement sur la demande interne, l’activité économique est affaiblie par la baisse du prix du pétrole, les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement, ainsi que par la forte baisse de la demande externe (principalement en provenance des États-Unis) et des recettes du tourisme [...]
D’après les premières estimations, l’activité mexicaine a reculé pour le troisième trimestre consécutif au T4, de 0,3% en g.a. L’industrie manufacturière a été la plus touchée, enregistrant un recul de près de 2%. Sur l’ensemble de l’année 2019, le PIB réel a reculé de 0,1%, après avoir progressé de 2% en 2018. La croissance devrait légèrement rebondir en 2020 (+0,6%), mais restera nettement inférieure à son potentiel (estimé à 2,5% par le FMI) [...]
Après avoir quasiment stagné en 2019, la croissance devrait légèrement rebondir en 2020, soutenue par la consommation privée et les exportations nettes. En dépit d’un plan d’infrastructures largement ouvert au secteur privé, les perspectives d’investissement peinent à s’améliorer. Un an après son arrivée au pouvoir, la politique économique d’Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) reste peu lisible [...]
Après avoir progressé de 1,2% en g.a. au T1, le PIB mexicain a reculé de 0,7% au T2. Le manque de dynamisme de la croissance américaine pénalisant le secteur exportateur mexicain et le ralentissement marqué de l’investissement (domestique et étranger), lié au manque de confiance des investisseurs, sont les principaux facteurs du ralentissement de l’activité. Pour ces mêmes raisons, les risques restent orientés à la baisse pour les trimestres à venir.
Les perspectives de croissance au Mexique s’assombrissent : le ralentissement de l’activité aux Etats-Unis, l’austérité de la politique budgétaire et la faiblesse de l’investissement ont pesé sur la croissance au cours des deux précédents trimestres. Le ralentissement devrait se poursuivre malgré le soutien de la consommation [...]
Les perspectives de croissance au Mexique s’assombrissent : le ralentissement de l’activité aux Etats-Unis, l’austérité de la politique budgétaire et la faiblesse de l’investissement ont pesé sur la croissance du PIB au T1 (1,2% en g.a., après 1,7% au T4 2018). Elle devrait s’établir à 1,5% en 2019, après 2,0% en 2018, et les risques sont orientés à la baisse [...]
L’élection d’Andres Manuel Lopez Obrador à la présidence du Mexique soulève de nombreuses questions. Si le nouveau président et son équipe bénéficient d’un fort soutien populaire, la politique proposée pour les six prochaines années inquiète les investisseurs [...]
Alors qu’il avait annoncé son intention de mener une politique pragmatique au lendemain de son élection le 1er juillet dernier, Andres Manuel Lopes Obrador (AMLO) semble revenir sur ses déclarations. Fin octobre, suite à une consultation publique controversée, le nouveau président a annulé le projet d’aéroport de Mexico City [...]
Les Etats-Unis, le Mexique et le Canada ont achevé les négociations en vue d’un nouvel accord commercial, qui remplacera l’ALENA, en vigueur depuis 1994. La signature d’un accord de principe est une bonne nouvelle pour le Mexique car elle permet de lever l’inquiétude quant à l’avenir des relations commerciales avec les Etats-Unis. Sur le plan interne, le nouveau gouvernement prépare son arrivée au pouvoir le 1er décembre prochain [...]
L’estimation préliminaire de la croissance mexicaine au T1 2018 est ressortie supérieure aux attentes. Le PIB réel a progressé de 1,1% t/t, un plus haut depuis le T3 2016.
Le compte-à-rebours est lancé pour l’adoption d’un nouveau traité commercial nord-américain avant les élections générales au Mexique le 1er juillet et les élections de mi-mandat au Congrès des Etats-Unis le 6 novembre. L’administration Trump a jusqu’à début mai (180 jours avant les élections) pour soumettre un nouveau texte à l’actuelle législature [...]
Deuxième économie d’Amérique latine derrière le Brésil, le Mexique possède d’abondantes ressources naturelles. Jusqu’en 2018, le pays affichait de solides fondamentaux macroéconomiques à la faveur d’un haut niveau de diversification et de résilience aux chocs économiques depuis la mise en œuvre, en 2014, de réformes structurelles. Le PIB réel a progressé de 2,7%, en moyenne, entre 2014 et 2018.
Cependant, la croissance du PIB réel marquait déjà le pas avant la crise Covid-19 (en baisse de 0,1% en 2019) et les fondamentaux macroéconomiques se sont dégradés après l’élection, vers la mi-2018, d’Andres Manuel Lopez Obrador. L’incertitude entourant ses décisions politiques, ainsi que l’érosion de la solidité des institutions dans le cadre réglementaire ont entraîné une nette détérioration du climat des affaires. Venant s’ajouter aux faiblesses structurelles du pays, la crise Covid-19 a conduit à une grave récession en 2020.