Hong Kong est une économie de marché, dotée d’un cadre réglementaire libéral et d’un système de paiements performant. Ses fondamentaux macroéconomiques sont sains. Compte tenu de son importante ouverture commerciale et financière, ce pays est très dépendant de la demande mondiale et des flux financiers internationaux. Dotée d’un système de currency board (le dollar de Hong Kong, HKD, est ancré au dollar américain), sa politique monétaire est liée à celle de la Réserve fédérale des États-Unis. Par ailleurs, l’intégration économique entre Hong Kong et la Chine continentale est très étroite dans les domaines du commerce, du tourisme et des relations financières.
La croissance annuelle moyenne du PIB réel a reculé à 2,8% sur la période 2014-2018 contre 3,5 % entre 2007 et 2011. L’économie hongkongaise est entrée en récession en 2019 sous l’effet du ralentissement des échanges mondiaux, du fléchissement de la croissance chinoise, des tensions entre les États-Unis et la Chine, des mouvements sociaux et de l’érosion de la confiance au niveau national. Le choc Covid-19 n’a fait qu’ajouter aux problèmes. Les exportations de marchandises, le tourisme, la consommation privée et l’investissement se sont effondrés au premier semestre 2020 après déjà plusieurs trimestres de repli. Depuis le troisième trimestre 2020, l’activité (à l’exception du tourisme) a nettement rebondi, portée par un important programme de relance budgétaire, des conditions monétaires accommodantes et le bond du commerce extérieur chinois. Les perspectives économiques à moyen terme de Hong Kong ont pâti des évolutions institutionnelles et juridiques récentes. Hong Kong continue, néanmoins, de bénéficier de solides fondamentaux macroéconomiques, d’un secteur des services de grande qualité servant de porte d’accès aux marchés chinois, ainsi que de son rôle d’important hub financier pour les entreprises chinoises.