En mai, les États-Unis se distinguent par une augmentation, même très légère, de leur inflation (depuis un niveau plus élevé) alors qu’elle a nettement ralenti en zone euro et légèrement baissé au Royaume-Uni et au Japon. Parmi les évolutions défavorables à surveiller, les prix des matières premières énergétiques (pétrole et gaz) sont repartis à la hausse depuis avril, tout comme le point mort d’inflation, ce qui pourrait soutenir l’inflation au cours des prochains mois. À l’inverse, deux dynamiques positives se dégagent : la croissance des salaires se modère et les pressions sur les prix (côté offre) ralentissent, à l’exception notable des États-Unis.
L’inflation a ralenti des deux côtés de l’Atlantique en mars, principalement en raison de la baisse des prix de l’énergie. Celle-ci a été favorisée par le recul des prix du gaz et du pétrole au premier trimestre 2025. Aux États-Unis, la situation reste néanmoins préoccupante avec des anticipations d’inflation des ménages à leur plus haut niveau depuis plus de 30 ans (enquête de l’Université du Michigan) ; elles augmentent également au Royaume-Uni sur fond de progression toujours robuste des salaires. La situation est nettement plus confortable en zone euro où les anticipations d’inflation restent modérées et les salaires décélèrent, ce qui conforte l’objectif des 2%. Au Japon, la situation reste sous contrôle.
Un ensemble de graphiques montrant l'évolution économique dans les principaux pays
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