États-Unis, Royaume-Uni – Resp. scénario économique, support au réseau France
Depuis 2005, le système d’échange de quotas d’émission (SEQE), plus communément appelé « marché carbone », est au cœur de la stratégie européenne de lutte contre le changement climatique.
Le dispositif, qui couvre environ 45% du total des rejets de gaz à effet de serre de l’Union Européenne (celles des lignes aériennes intracommunautaires et des sites industriels les plus émetteurs) repose un principe simple, qui est celui du « pollueur-payeur ».
Les entités concernées (on en compte environ 11.000) se voient attribuer par l’autorité publique des quotas d’émissions, qui sont autant de tonnes de CO2 qu’elles peuvent rejeter annuellement dans l’atmosphère.
En cas de dépassement, des droits supplémentaires doivent être acquis sur les marchés ou de gré à gré, ce qui crée une incitation financière à évoluer vers des modes de production moins polluants, par exemple en développant les énergies renouvelables.
Jean-Luc Proutat en charge des projections économiques vous présente les thématiques qui retiendront particulièrement son attention en 2023. La piqûre de rappel reçue en 2022 par l’Europe quant à sa dépendance aux énergies fossiles, d’une part, et l’urgence d’en sortir, d’autre part, devrait laisser place en 2023 à des actions concrètes.
Dans la course à la transition écologique et à l’électrification du parc automobile, l’Europe, bien que pénalisée par la hausse du coût de son énergie, conserve des atouts.
Conséquence de la guerre en Ukraine, le choc énergétique vécu par l’Europe questionne la reprise économique. Il souligne aussi l’impératif de transition vers la neutralité carbone.
Pour 2022, la Réserve fédérale des États-Unis annonce une hausse du prix du carburant… monétaire ; et un débit peut être moins important à la pompe.