Qu’indiquent les résultats des élections européennes ?
La démission de Mme May change-t-elle la donne ?
L’Accord de retrait peut-il encore être sauvé ?
Y a-t-il toujours un risque de « hard Brexit » ?
Va-t-on vers des élections générales anticipées ?
Comment se comporte l’économie britannique ?
Le 23 juin 2016, 51,9% des Britanniques se prononçaient par référendum pour une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), ou « Brexit ». Le 29 mars 2017, l’article 50 du traité sur l’UE était activé par la première ministre, Mme Theresa May, donnant le départ officiel d’une procédure de retrait devant intervenir le 29 mars 2019 à minuit. En mai 2019, le Brexit n’a pas eu lieu, les électeurs britanniques ont voté contre toute attente aux élections européennes, et Mme May a annoncé sa démission. A cinq mois de la prochaine échéance, fixée au 31 octobre 2019 (fin de mandat officielle de la Commission « Juncker »), nous faisons le tour en six questions de l’actualité du Brexit.
Qu’indiquent les élections européennes ?
Une polarisation des antagonismes autour de la question du Brexit et une participation en hausse, un paradoxe pour un scrutin qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Outre-Manche, un bon tiers des électeurs a voté pour les partis extrémistes du Brexit ou de l’Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), réfractaires à l’UE et prônant une rupture radicale avec celle-ci.