La croissance du PIB réel restera faible cette année en raison de la réduction attendue de la production pétrolière. Le PIB non pétrolier devrait bénéficier du soutien de la dépense publique – notamment les dépenses d’investissement – et de la reprise modérée de la consommation privée. Les pressions inflationnistes pourraient légèrement progresser mais resteront modérées. Les excédents budgétaires sont élevés et alimentent des fonds souverains garants de la solvabilité à long terme de l’émirat [...]
Le Koweït est un important producteur de pétrole de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). La production pétrolière totale équivaut à environ la moitié du produit intérieur brut (PIB) du pays qui est également très dépendant du commerce extérieur. Les revenus pétroliers représentent plus de 80% des recettes budgétaires et plus de 90% des recettes à l’exportation. La croissance économique du Koweït repose sur la production pétrolière et sur la consommation privée, portée par une redistribution généreuse des revenus pétroliers. L’économie est peu diversifiée et les progrès en la matière devraient rester limités à moyen terme en raison de contraintes politiques.
Principal point faible du Koweït, la situation politique est marquée par de fortes tensions entre le parlement et l’exécutif, aux conséquences économiques préjudiciables. Le dinar koweïtien (KWD), qui est lié à un panier de devises dans lequel l’USD est fortement surpondéré, bénéficie de cette solidité financière. Cependant, cette situation témoigne de l’impact du risque politique sur la situation budgétaire.
Le Koweït est membre du Conseil de Coopération du Golfe.