Dans cette publication, l'édito de William De Vijlder, l'analyse des derniers indices PMI de Tarik Rharrab et la mise à jour de nos rubriques “revue des marchés” et “scénario économique”.
Comme prévu, la BCE a abaissé son taux directeur, malgré la révision à la hausse des anticipations d’inflation de ses prévisionnistes. Aux États-Unis, le très bon rapport sur le marché du travail pour le mois de mai rendra probablement la Fed encore plus prudente dans sa décision d’une première baisse de taux. Tant que nous n’aurons pas de resynchronisation (et que les deux banques centrales ne seront pas toutes deux engagées dans un cycle de baisse de leurs taux), la désynchronisation devrait s’accentuer. Cela reflète la différence dans le cycle de désinflation observée actuellement entre les États-Unis et la zone euro. On redoute que cela n’affaiblisse l’euro par rapport au dollar et ne pèse sur l’autonomie politique de la BCE. Ces craintes ne sont pas justifiées
Selon la dernière enquête de S&P Global, l’indice PMI composite mondial s’est nettement redressé en mai (+1,3 point), pour s’établir à 53,7, son niveau le plus élevé depuis mai 2023. Après le gain plus modeste en avril (+0,1 point), c’est un nouveau signal encourageant pour l’activité mondiale du deuxième trimestre, d’autant plus que cette amélioration est portée par le secteur manufacturier comme celui des services, avec un indice mondial PMI à son plus haut niveau depuis mai 2023 et juillet 2022, à 54,1 et 50,9, respectivement.
Croissance du PIB, inflation, taux d'intérêt et de change.