L’expérience des dernières décennies montre que dans beaucoup de pays, voire dans la plupart, la baisse du ratio de la dette publique en phase d’expansion ne compense pas l’augmentation de ce même ratio en phase de récession. Cela accroît le risque souverain susceptible d’influencer in fine les coûts d’emprunt. Dans l’hypothèse d’un réinvestissement permanent des titres arrivant à maturité, la détention d’un important portefeuille d’emprunts d’État par la banque centrale pourrait limiter ce risque. Cela dépend des taux d’intérêt sur les réserves excédentaires et si cette politique entraîne une hausse de l’inflation et/ou des anticipations d’inflation.
Cinq mois après leur contraction historique de mars-avril, les indicateurs constituant notre baromètre de l’activité aux États-Unis affichent un redéploiement incomplet...
La situation économique de la zone euro conjoncturelle s’est nettement améliorée ces trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Toutefois, cette bonne dynamique se tasse voire se retourne.
L’économie japonaise est dans une situation particulièrement difficile. Le PIB japonais s’est contracté pour le troisième trimestre d’affilée au T2 2020. Alors qu’il avait déjà baissé de 1,8% au T4 2019 (en variations trimestrielles, t/t) et de 0,6% au T1 2020, le PIB nippon a connu une baisse historique de -7,9% au T2 2020...