Dans ce numéro, l'éditorial de William De Vijlder, l'analyse des derniers indicateurs de l'incertitude par Tarik Rharrab et la mise à jour de nos sections “revue des marchés et “scénario économique”.
Aux États-Unis, la dernière Enquête des prévisionnistes professionnels (SPF) de la Banque de Réserve Fédérale de Philadelphie dresse un tableau plutôt optimiste des perspectives économiques. Une enquête similaire de la BCE table sur une reprise graduelle de la croissance cette année. Dans l'un et l'autre cas, le niveau de désaccord est faible. Il est donc permis d'être confiant sur les perspectives économiques. Toutefois, les scénarios alternatifs sont majoritairement négatifs pour la croissance et conduiraient à une baisse plus nette de l’inflation, tandis que certains d'entre eux ont des implications radicalement différentes du point de vue de l’évolution des rendements obligataires
Aux États-Unis, l’incertitude relative à la politique économique, basée sur la couverture médiatique, a nettement baissé en février, après un rebond en janvier. L’indice est passé de 124 à 97, un plus bas depuis juillet 2023, date de la dernière hausse des taux directeurs. Au regard de la bonne tenue persistante de la croissance et du marché du travail américains, l’horizon conjoncturel semble se dégager, être moins incertain. Le scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie est accrédité et le tout conforte la Fed dans sa prudence et sa temporisation avant de baisser les taux.
Croissance du PIB, inflation, taux d'intérêt et de change