Dans ce numéro, l'éditorial de William De Vijlder, le baromètre de l'incertitude de Tarik Rharrab, la revue des marchés et notre scénario économique.
Les enquêtes récentes auprès des entreprises indiquent une stabilisation de la conjoncture dans la zone euro, en Allemagne et en France, mais il serait prématuré de conclure que le point de retournement a été atteint. Une telle évolution positive semble peu probable à court terme. La politique monétaire devrait rester restrictive pendant un certain temps et l’effet des relèvements de taux antérieurs ne s’est pas encore pleinement fait sentir. La politique de crédit des banques devrait rester prudente en raison de l’accroissement du risque de crédit dans un contexte de stagnation de l’économie face à des taux d’intérêt élevés et la demande de prêts de la part des entreprises et des ménages est faible
Aux États-Unis, l’incertitude sur la politique économique, basée sur la couverture médiatique, a augmenté en octobre, pour la deuxième fois consécutive. Cette hausse est probablement due à la menace d’un «shutdown» qui pesait encore sur l’administration américaine ainsi qu’à une part d’incertitude sur la tonalité de la déclaration de la Fed à l’issue du FOMC du 31 octobre-1er novembre.
PIB, inflation, taux d'intérêt et taux de change