Dans la zone euro, les enquêtes auprès des entreprises font ressortir des pénuries records de personnel. Elles constituent un frein pour la croissance économique et laissent entrevoir une augmentation plus rapide des salaires et une hausse de l’inflation. À ce jour, la progression des salaires reste modérée mais, compte tenu de sa relation historique avec les goulets d’étranglement sur le marché du travail, une accélération semble probable. Malgré les difficultés des entreprises à pourvoir les postes vacants, le sous-emploi reste supérieur aux niveaux pré-pandémie. Cette situation devrait s’améliorer dans les prochains mois. Toutefois, pour alléger les tensions sur le marché du travail, les intentions d’embauche des entreprises seront déterminantes
C’est un dérapage transitoire… qui dure ! En octobre, l’inflation américaine a été mesurée à 6,2% sur un an, son plus haut niveau depuis trente-et-un ans. Si, comme les mois précédents, l’alourdissement de la facture énergétique est en cause (il explique 30% du chiffre), l’accélération de la hausse des prix est un phénomène qui s’étend aux États-Unis. Elle rattrape les loyers, dont le renchérissement atteint déjà 3,5% sur un an et va, à coup sûr, s’accentuer.
Le nombre de nouveaux cas hebdomadaires de Covid-19 en Europe continue d’augmenter pour la septième semaine consécutive, avec 1,7 million nouvelles contaminations entre le 3 et le 9 novembre. Dans le même temps, en Allemagne et en Italie et, dans une moindre mesure, en France, en Espagne et au Royaume-Uni, la tendance de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs est légèrement baissière, une évolution à mettre possiblement sur le compte de la situation sanitaire en Allemagne notamment.