En Chine, l’activité économique s’est contractée au mois d’avril et les perspectives de croissance à court terme restent incertaines. Dans cet environnement compliqué, comment évoluent les risques de crédit ?
Dans les débats économiques actuels, l’enclenchement éventuel d’une boucle prix-salaires est un sujet d’inquiétude. Pourtant, dans un premier temps et dans un environnement normal (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, il est vrai), une boucle prix - salaires n’est pas problématique en soi.
Les conditions financières indiquent si la politique monétaire constitue un facteur de soutien ou un frein à la croissance. On peut les évaluer, en examinant le niveau des taux d’intérêt de court terme et de long terme, les écarts de rendement des obligations d’entreprises et le taux de change.
La croissance française devrait être nettement plus faible au 1er semestre 2022, sous le poids des contraintes d’offre qui pèsent principalement sur l’automobile et sur la construction. A ces difficultés s’ajoute désormais la baisse du pouvoir d’achat des ménages, qui pénalisera principalement les secteurs où les hausses de prix sont les plus fortes (énergie, alimentation). Un rebond devrait survenir au 3ème trimestre, avec de premières hausses de revenu qui viendront compenser en partie les pertes antérieures de pouvoir d’achat.
Conséquence de la guerre en Ukraine, le choc énergétique vécu par l’Europe questionne la reprise économique. Il souligne aussi l’impératif de transition vers la neutralité carbone.
La pandémie de Covid-19 nous a mis face à la fragilité des chaînes de valeur mondiales, longues et complexes et la guerre en Ukraine montre que la géopolitique peut aussi être une cause majeure de perturbation des approvisionnements.
L’environnement économique et financier international n’est pas favorable à l’économie indienne. L’Inde va subir deux chocs extérieurs : le durcissement monétaire américain et la forte hausse des prix des matières premières.
La monnaie brésilienne s’apprécie fortement depuis le début de l’année dopée par la hausse du prix des matières premières, le rééquilibrage des portefeuilles d’investissement sur les marchés et un différentiel de taux d’intérêt réel important avec d’autres émergents et les pays développés. Si cette hausse de la monnaie permet d’atténuer l’inflation on ne doit pas pour autant surestimer ses effets.
L’impact net de la guerre en Ukraine sur le système bancaire de la zone euro devrait être relativement contenu, du fait d’expositions directes très faibles à la Russie et à l’Ukraine, et transiter principalement par les effets macroéconomiques.
La forte hausse des prix des matières premières agricoles provoque un creusement du déficit des comptes courants et devrait accélérer la détérioration de la liquidité en devises du pays. Dans ce contexte, un nouveau soutien financier international pourrait être nécessaire.
On retiendra, des nouvelles projections de mars 2022 de la BCE, la révision en hausse de près de 2 points de sa prévision d’inflation pour 2022 (à 5,1%) et la révision en baisse d’un demi-point de sa prévision de croissance pour 2022 (à 3,7%). L’inflation baisserait ensuite vers la cible de 2% et la croissance resterait soutenue. En termes de décision de politique monétaire, la BCE a notamment annoncé la réduction plus rapide de ses achats nets mensuels au titre de l’APP et leur possible arrêt au T3 si l’inflation ne faiblit pas comme attendu.
La guerre en Ukraine affecte l’économie mondiale de diverses façons : hausse des prix des matières premières, commerce international, marchés financiers ainsi que montée de l’incertitude géopolitique, qui est un canal de transmission clé. Cela influe sur les décisions prises par les ménages et les entreprises parce que le plein effet de la hausse des prix du pétrole et du gaz n’est pas encore perceptible et en raison de la crainte de nouvelles augmentations sur les matières premières.
Avec la remontée des taux d’intérêt souverains en Europe, les inquiétudes autour de la dette publique italienne refont surface. Peut-on pour autant faire un lien avec la situation de l’Italie en 2010/2011, lors de la crise des dettes souveraines qui a secoué la zone euro ?
Gabriel Boric, le candidat de la très large coalition de gauche a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle du Chili en décembre dernier. Il prendra ses fonctions en mars prochain et le programme s'annonce chargé pour le nouveau gouvernement.
La France a enregistré un déficit commercial de 85 Mds EUR en 2021, le plus élevé de son histoire. La hausse du pétrole est responsable de la majeure partie de la détérioration par rapport à 2020, mais c’est le déficit sur les biens industriels qui s’est le plus dégradé structurellement, doublant en 10 ans pour atteindre 50 Mds EUR. En 2022, le déficit pourrait atteindre 100 Mds EUR : une ponction conséquente sur le pouvoir d’achat des français.
Au cours des deux dernières années, l’économie mondiale est soudainement passée de trop peu à trop d’inflation.
La politique monétaire et de change en Turquie confrontée à l’instabilité financière : ressorts et conséquences.
En ce début d’année 2022, la situation conjoncturelle de la zone euro reste marquée par les inquiétudes quant à l’ampleur des effets négatifs de la nouvelle vague épidémique, de la poursuite de l’envolée de l’inflation et des tensions sur l’offre toujours fortes. Mais, sur ces trois fronts, il existe aussi des lueurs d’espoir.
Pour 2022, la Réserve fédérale des États-Unis annonce une hausse du prix du carburant… monétaire ; et un débit peut être moins important à la pompe.