Au programme de cette édition spéciale des Études Économiques consacrée aux baisses de taux, nous vous proposons en introduction de faire la connaissance d’Isabelle Mateos y Lago, elle succède à William De Vijlder en tant que Cheffe économiste du groupe BNP Paribas et directrice des Études Économiques. La Fed et la BCE baissent leur taux, jusqu’à quel point est-ce un bon signe ? C’est le sujet que nous abordons ensuite avec Hélène Baudchon, avant de parler des effets de la baisse des taux sur les banques européennes avec Laurent Quignon. Enfin, nous terminons avec Christine Peltier qui analysera les effets du ralentissement chinois sur les pays émergents.
Faites la connaissance d’Isabelle Mateos y Lago, elle succède à William De Vijlder en tant que Cheffe économiste du groupe BNP Paribas et directrice des Études Économiques.
La BCE a enclenché la première baisse de taux au début de l'été, suivie par la FED qui avait abaissé ses taux de 50 points de base. Après trois baisses de 25 points de base de la BCE, Hélène Baudchon fait le bilan. Est-ce un bon ou un mauvais signe ?
Après une longue période défavorable de taux bas de près de six années, les banques européennes ont globalement vu leurs marges d'intérêt et leur rentabilité s'améliorer avec la hausse des taux de la BCE en 2022 et 2023. Alors que nous arrivons maintenant dans une période de baisse des taux, Laurent Quignon nous parle de leurs effets sur les marges d'intérêts des banques européennes.
Le ralentissement de la croissance de la Chine et la mise en œuvre de sa stratégie industrielle auront des conséquences importantes sur le reste du monde, variables selon les pays et les canaux de transmission. Pour les pays émergents, l'effet global ne sera pas nécessairement négatif, notamment grâce aux flux d'investissements directs, qui pourraient bien changer la donne. Nous en discutons avec Christine Peltier.