Au regard des évolutions du marché obligataire et du marché actions, le cycle financier est très synchronisé au niveau mondial. Néanmoins, on constate une désynchronisation des cycles conjoncturels entre les États-Unis et la zone euro. La poussée des rendements des obligations d’État de la zone euro, dans le sillage des taux américains, ne doit pas être considérée comme un signe de bonne santé économique. Au contraire, elle intervient à un mauvais moment. On peut, a minima, s’attendre à une déclaration très ferme du Conseil des gouverneurs de la BCE, le 11 mars prochain, sur sa détermination à agir en cas de hausse persistante des rendements. Bien entendu, les marchés préféreraient une action immédiate
Trois informations ressortent des résultats détaillés des comptes trimestriels du T4 2020. Tout d’abord, la hausse remarquable du pouvoir d’achat des ménages au T4 2020 (+1,5 % t/t, +1,9% en glissement annuel) comme sur l’ensemble de 2020 (+0,6%), et ce, malgré la contraction de l’économie (-1,4% t/t, -4,9% sur un an et -8,2% en moyenne annuelle). Il faut y voir l’effet des mesures d’urgence...
Même si notre baromètre s’est globalement amélioré en mars, le premier trimestre 2021 s’annonce décevant sur le front de la croissance économique. En témoignent les ventes automobiles qui, bien que volatiles d’un mois sur l’autre, s’établissaient encore en février dernier près de 40% en dessous de leur niveau de février 2020...
Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI des directeurs d’achat a enregistré une amélioration, au niveau mondial, en février, après avoir reculé le mois précédent. Il se situe au niveau le plus élevé de la période sous revue. Cela vaut également pour la zone euro, dont l’indice a nettement rebondi en février...
Le dernier rapport de Google sur la mobilité « Google Mobility Report », publié le 1er mars dernier, montre le dynamisme de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs dans les principaux pays européens, au Japon et aux États-Unis...