Quand la Réserve fédérale américaine cessera-t-elle de relever les taux des Fed funds ? La question est cruciale pour l’activité et la demande de l’économie américaine, mais aussi pour les marchés financiers. Lors de sa récente conférence de presse le président de la Fed Jerome Powell est resté vague sur la fonction de réaction du FOMC. Il a néanmoins indiqué qu’il examinerait les taux réels. Cela soulève la question de savoir quel outil de mesure permettra de comparer les taux nominaux et les taux réels. Une solution réside dans la structure par échéances des anticipations d’inflation, calculée par la Banque de la Réserve fédérale de Cleveland
L’indice mondial des directeurs d’achat du secteur manufacturier s’est, une fois encore, inscrit en baisse en octobre, avec des chutes marquées aux États-Unis, dans la zone Euro, en Autriche, Allemagne, Grèce, Italie, Espagne, Suisse et au Royaume-Uni. La Chine a connu une amélioration, mais l’indice est néanmoins resté en deçà de 50. La tendance fortement baissière des entrées de commandes s’est poursuivie dans la zone Euro et ses pays membres, à l’exception de la France, où le déclin a été plus limité en octobre après la forte baisse enregistrée le mois précédent. Les commandes ont également connu une baisse marquée aux États-Unis – où le rebond de septembre n’a assurément pas duré – ainsi qu’au Royaume-Uni. La Chine a enregistré une certaine amélioration
Négative durant la majeure partie de l’année 2021, l’impulsion du crédit est redevenue positive au début de 2022 et a accéléré jusqu’à atteindre des niveaux inédits (+3,8 points en août 2022, +3,7 points en septembre 2022). Ces évolutions contrastent avec la forte décélération du PIB de la zone euro au troisième trimestre 2022 (+0,2% t/t après +0,8% au deuxième), qu’elles ont sans doute contribué à limiter. En forte accélération depuis le printemps, les encours ont enregistré, en septembre 2022, leur plus forte croissance depuis décembre 2008 pour les prêts au secteur privé (+6,9% en glissement annuel) et depuis janvier 2009 pour les prêts aux sociétés non financières (SNF, +8,9%).
Selon l’estimation préliminaire du Bureau of Economic Analysis (BEA), la croissance trimestrielle en rythme annualisé du PIB américain a très nettement rebondi au T3. Elle a atteint 2,6% après deux trimestres de croissance négative (respectivement -1,6% au T1 et -0,6% au T2). Le rebond de la croissance est principalement porté par la contribution du commerce extérieur (2,8 points de pourcentage), qui s’appuie sur la très forte augmentation des exportations de biens et services (+14,4%). Les importations, quant à elles, ont nettement baissé (-6,9%). La consommation des ménages - contribution d’1 point de pourcentage (pp) - résiste plutôt bien au regard de l’ampleur du choc d’inflation.
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 continue de baisser dans la plupart des régions du monde. Pour la première fois depuis le 20 octobre 2021, le nombre de contaminations est repassé sous la barre des 3 millions hebdomadaires en moyenne sur sept jours glissants. Ainsi, on a enregistré 2,45 millions de nouveaux cas entre le 27 octobre et le 3 novembre 2022, soit une baisse de 15% par rapport à la semaine précédente (graphique 1). Le nombre de nouveaux cas continue de baisser nettement en Europe (-34%) et, dans une moindre mesure, en Afrique (-8%), tandis qu’il s’est stabilisé en Amérique du Nord et du Sud. En Asie, le nombre de cas repart à la hausse (+11%), notamment au Japon (333 980, +25%), en Corée du Sud (293 934, +35%) et à Taiwan (270 077, -3%).