La Covid-19 a, entre autres conséquences durables, modifié notre manière de travailler, le temps de travail à domicile ayant nettement augmenté par rapport à la période pré-pandémie. Cette possibilité dépend néanmoins du secteur, de la nature du travail effectué mais aussi du pays. Cette évolution pourrait avoir de profondes implications sur le choix du lieu de vie, le rôle des villes, la demande d’espaces de bureau, l’utilisation des moyens de transport, les besoins en termes d’infrastructures informatiques (internet haut débit), etc. On peut s’attendre a priori à une augmentation de la productivité, les salariés étant plus satisfaits et efficaces. D’après des études récentes, c’est aussi ce à quoi les entreprises s’attendent
La baisse de l’impulsion du crédit dans la zone euro (qui reflète le recul, sur un an, de la croissance annuelle de l’encours), très accentuée en mars 2021, procède d’un effet de base et était, à ce titre, largement attendue.
Selon des estimations de l’Office statistique allemand Destatis, l’activité économique s’est contractée de 1,7% en T1 2021, après une forte croissance au deuxième semestre de 2020 (8,5% en T3 et 0,5% en T4). Ce résultat s’explique en grande partie par le durcissement des restrictions liées au coronavirus, à la mi-décembre, qui a fait plomber la consommation privée.
La pandémie de Covid-19 continue de battre des records dans le monde, avec 825 721 nouvelles infections recensées pour la seule journée du 28 avril. C’est à l’Inde que l’on doit cette flambée épidémique, avec 349 378 nouveaux cas, soit 42% des cas mondiaux, tandis qu’en Asie (à l’exception de l’Inde), en Europe et sur le continent américain, on observe une tendance à la baisse du nombre de cas depuis plusieurs jours.