La BCE insiste sur l’importance de faire preuve de patience avant d’envisager un resserrement monétaire malgré l’inflation actuellement élevée. D’après elle, l’inflation reculera l’année prochaine et il n’y aura pas de spirale salaires-prix. En outre, les attentes d’inflation demeurent solidement ancrées. Dans la zone euro, la demande est freinée par la hausse des prix de l’énergie. Augmenter les taux, en réaction à l’inflation induite par l’offre, pourrait réduire encore davantage la demande. Pour éviter ce scénario, la banque centrale a raison d’attendre, adoptant ainsi une approche de gestion des risques appliquée à la politique monétaire
En septembre 2021, la légère accélération des encours de prêts aux sociétés non financières (SNF) dans la zone euro (+2,1% sur un an, contre +1,9% en juin) a interrompu la dégradation de l’impulsion du crédit bancaire (qui reflète la variation, sur un an, de la croissance annuelle de l’encours). Cette dernière demeure toutefois négative (-1,4% en septembre 2021, après -1,9% en juin) en raison d’un fort effet de base.
Si, face à l’épidémie de coronavirus, l’État britannique n’a pas manqué de volontarisme (20 points de PIB ont été directement transférés dans l’économie pour faire face à la crise sanitaire, le double de la moyenne européenne), il figure aussi parmi les premiers à avoir décrété la fin du « quoi qu’il en coûte ». En octobre, les principaux dispositifs de maintien dans l’emploi - le Coronavirus Job Retention Scheme (CJRS) et le Self-employed Income Support Scheme (SEISS) - disparaissaient.
3,82 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés à l’échelle mondiale entre le 18 et le 24 novembre, soit une hausse de 11% par rapport à la semaine précédente. L’Europe et l’Amérique du Nord affichent la plus forte hausse hebdomadaire, avec respectivement +16% et +13,4% ; à noter que l’Europe concentre 61% du total mondial de nouveaux cas, soit 2,32 millions de contaminations. Dans les autres régions, une baisse a été enregistrée en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique (graphique 1).