Dans les principales économies avancées, les déficits publics demeurent importants en particulier aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France. La charge d’intérêt serait en hausse dans les pays où elle partirait d’un niveau bas (Allemagne, Japon, France) mais elle se stabiliserait à un niveau élevé là où elle est actuellement plus forte (Espagne, Italie). À l’horizon 2030, d’après nos prévisions, la dynamique du ratio de dette publique sur PIB refléterait les différences en termes de scénario de déficit public.
Le déficit primaire des États-Unis se serait réduit en 2025. Il devrait se stabiliser autour de 1,0 à 1,5% du PIB dans les prochaines années grâce à un surcroît de recettes douanières.
Le déficit primaire allemand devrait se creuser dans les deux prochaines années sous l’effet de la nouvelle stratégie budgétaire. Il se réduirait ensuite progressivement d’ici 2030.
Malgré une consolidation, qui se poursuivrait dès 2026 et jusqu’à la fin de la décennie, le déficit primaire de la France resterait plus dégradé que le solde stabilisant. Par conséquent, la dette publique augmenterait.
Jusqu’en 2027, la croissance nominale devrait rester supérieure au taux d’intérêt apparent en raison d’une accélération de la croissance réelle.
À partir de 2026, la part des recettes publiques dans le PIB espagnol dépassera celle des dépenses.
Le solde budgétaire primaire du Royaume-Uni s’est progressivement redressé post-Covid, soutenu principalement par l’amélioration de la croissance. Mais il reste élevé comparativement au reste de l’Europe.
La baisse du ratio de dette publique sur PIB devrait ralentir. La dette publique se stabiliserait à la fin de la décennie.
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