Le solde budgétaire primaire s’est progressivement redressé post-Covid, soutenu principalement par l’amélioration de la croissance, mais il reste élevé comparativement au reste de l’Europe. Néanmoins, les ajustements structurels ont été importants en 2025, notamment du côté des recettes.
Cette dynamique devrait se poursuivre en 2026 (les contours du budget 2026 seront dévoilés le 26 novembre prochain lors du discours d’automne de Rachel Reeves). Dans l’hypothèse que la consolidation se poursuive (guidée par le respect des règles budgétaires), le solde primaire reviendrait à l’équilibre à horizon 2030, améliorant la soutenabilité des finances publiques. En effet, le solde primaire atteindrait alors un niveau qui autorisera une stabilisation de la dette publique à cet horizon.
Le recul progressif de l’inflation vers la cible des 2% (horizon 2028), ainsi que le rythme de croissance de l’activité assez limité réduiront l’effet amortisseur sur la dynamique d’endettement. La croissance du PIB réel se renforcerait légèrement à 1,3% en 2025, suivie d’un ralentissement à 1,0% en 2026.
La croissance se stabiliserait ensuite à son rythme potentiel (1,2%). Le taux d’intérêt apparent, pour sa part, se stabilisera entre 3,0%-3,2% sur l’horizon de projection (l’effet de la hausse des taux d’intérêt à taux fixe sera compensé par le recul de l’inflation, 24% de la dette y étant indexée).