L’excédent primaire devrait s’accentuer jusqu’en 2030. Le solde primaire est passé d’un déficit de 4% du PIB en 2022 à un excédent de 0,5% en 2024 grâce à la suppression des mesures de soutien mises en place après la pandémie, du revenu de citoyenneté et du « superbonus ».
L’excédent primaire devrait s’accentuer au cours des prochaines années, jusqu’à atteindre 2,1% en 2030.
Jusqu’en 2027, la croissance nominale (3,2% en moyenne) devrait rester supérieure au taux d’intérêt apparent (3,1%), en raison d’une accélération de la croissance réelle (0,9%) : cela permettra une réduction de la dette publique durant cette période. L’inflation devrait progressivement ralentir, jusqu’à atteindre 1,8% en 2030.
Néanmoins, à partir de 2028, la dette devrait diminuer à un rythme plus modéré : le taux d’intérêt apparent (3,3%) repasserait au-dessus de la croissance nominale (2,7%), qui s’affaiblirait en fin de période pour revenir proche de son potentiel (0,8%).