Une lente amélioration Les indices du climat des affaires se sont légèrement améliorés en mai pour l’ensemble des secteurs (industrie, services, ventes au détail, construction). L’indice de sentiment économique se rapproche de sa moyenne de long terme (+2,8 points à 98,6). La production industrielle a enregistré une modeste progression au T1 (+0,5% t/t), mettant ainsi fin à cinq trimestres consécutifs de contraction.
La confiance des ménages gagne 3 points en mai Ce rebond n’efface qu’en partie le repli des mois précédents. Les ventes au détail ont fléchi en mars (-0,5% m/m) pour atteindre leur plus bas niveau en quatre ans et demi. Cela n’a pas empêché la consommation en biens et services des ménages (comptabilité nationale) de progresser sur les trois derniers trimestres (T3 2024-T1 2025), avec une hausse de 0,2% t/t au T1.
Le marché du travail reste bien orienté Le taux de chômage a reculé de 6,0% en mars à 5,9% en avril, le plus bas niveau depuis plus de 20 ans. L’emploi est resté stable tandis que le taux d’emploi (15-64 ans) a très légèrement reculé (62,75%). Les salaires horaires de base ont ralenti (3,6% a/a) mais évoluent sensiblement au-dessus de l’inflation. Ils soutiennent ainsi le pouvoir d’achat des ménages.
L’inflation harmonisée repasse sous les 2% a/a en mai (1,9%) C'est l’effet d’une déflation énergétique plus importante (-1,8%) et d’un ralentissement dans les services (2,6%). L’inflation sous-jacente retombe également à 2%. Les prix à la production ont également reculé, de 3,9% a/a en mars à 2,6% a/a en avril.
La croissance resterait limitée et relativement stable au cours de l’année 2025 L’estimation finale du T1 a confirmé une croissance de 0,3% t/t, soulignant au passage la bonne performance de l’investissement (+1,6% t/t et un ratio sur PIB au plus haut depuis 1996). Comme en 2024, et malgré un renforcement, la croissance devrait se maintenir en dessous de la moyenne européenne en 2025, avant de l’atteindre en 2026.