Le déficit primaire du Japon se serait réduit en 2025 mais devrait augmenter de nouveau vers 2 points de PIB dans les prochaines années, du fait de pressions haussières sur la dépense publique.
Ces niveaux de déficits n’empêcheraient pas, au moins à court terme, une diminution de la dette publique permise par une inflation plus élevée, et qui ne sera pas compensée à court terme par l’augmentation des taux d’intérêt.
L’écart entre la croissance nominale et le taux d’intérêt apparent devrait se réduire tout en demeurant significatif. C’est la principale conséquence du nouveau régime d’inflation (au-dessus de 2% a/a depuis avril 2022, à comparer avec une moyenne de 0,1% entre 2000 et 2021) et d’une économie évoluant autour de son niveau potentiel (estimé à 0,6% annuel). L’effet de la hausse récente des taux obligataires se manifestera sur le taux apparent progressivement. Ainsi, l’écart avec la croissance nominale devrait rester favorable, permettant à l’endettement public de reculer, malgré le maintien d’un déficit primaire