La Réserve fédérale américaine et la BCE adoptent des positions très différentes : la Fed dispose d’une plus grande marge de manœuvre pour assouplir sa politique monétaire et elle est plus proche de ses objectifs. L’institution de Francfort, en revanche, n’a qu’une marge limitée alors qu’elle doit faire face à une inflation inférieure à son objectif avec le risque que l’écart se creuse au lieu de se résorber. Ces différences ont conduit à des approches divergentes concernant la conduite de la politique monétaire et la communication en la matière. La Fed dépend dans chiffres économiques à court terme et, à l’exception des projections des membres du FOMC, elle ne donne pas de guidance
Après avoir progressé de 1,2% en g.a. au T1, le PIB mexicain a reculé de 0,7% au T2. Le manque de dynamisme de la croissance américaine pénalisant le secteur exportateur mexicain et le ralentissement marqué de l’investissement (domestique et étranger), lié au manque de confiance des investisseurs, sont les principaux facteurs du ralentissement de l’activité. Pour ces mêmes raisons, les risques restent orientés à la baisse pour les trimestres à venir.