Les minutes du Comité de l’Open market (FOMC) du mois de décembre ont révélé un revirement brusque de la politique monétaire américaine en direction d’un durcissement. Le rythme des achats d’actifs nets (tapering) ralentira plus vite et la première hausse de taux devrait avoir lieu plus tôt que prévu. Par ailleurs, les membres du FOMC sont favorables à un démarrage rapide du resserrement quantitatif (quantitative tightening, QT) et à un rythme plus soutenu. Même si ce tournant leur semble moins difficile à négocier qu’en 2017, l’opération n’en reste pas moins délicate. Le défi consistera à trouver le bon équilibre entre le resserrement quantitatif et le nombre de relèvements de taux nécessaire pour juguler l’inflation sans compromettre la croissance
Moins de deux semaines avant le scrutin présidentiel (le premier tour aura lieu le 24 janvier prochain), une possible candidature de l’actuel Premier ministre, Mario Draghi, reste d’actualité. L’élection de ce dernier à la présidence de la République aurait vraisemblablement des répercussions – dont il est, à ce stade, difficile de connaître la nature – sur la coalition gouvernementale en place.
La révision assez significative du PIB pour le T3 2021 a souligné une nouvelle fois les difficultés auxquelles l’Institut national espagnol de la statistique (INE) est actuellement confronté dans sa collecte de données. Pour rappel, la croissance au troisième trimestre 2021 a été réhaussée de 2,0% t/t à 2,6% t/t, après une révision à la baisse également conséquente pour le T2, de 2,8% t/t à 1,1% t/t.
Un an après la sortie effective du Royaume-Uni du marché unique, le solde d’opinions concernant le cavalier seul britannique n’a jamais été aussi défavorable (50% de la population estime qu’il s’agit d’une mauvaise décision, contre 38% seulement, une bonne, et 12% qui n’a pas d’opinion). Si le choc constitué par la pandémie de Covid-19 complique son chiffrage, le coût du Brexit n’en reste pas moins évident à travers quelques tendances, à commencer par celle du commerce extérieur.
Le nombre hebdomadaire de contaminations au Covid-19 se maintient à un niveau très élevé dans la plupart des régions du monde en raison du variant Omicron. Le plus grand nombre hebdomadaire de nouveaux cas par pays a été enregistré aux États-Unis et en France. Suivent l’Inde, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Argentine et l’Australie. Sur le front de la mobilité, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste sur une tendance à la baisse en Allemagne, en Belgique, en Italie, en France, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Au Japon, c’est désormais une baisse assez nette qui se dégage après une dynamique favorable.