Le nombre hebdomadaire de contaminations au Covid-19 se maintient à un niveau très élevé dans la plupart des régions du monde en raison du variant Omicron. 16,8 millions nouveaux cas ont été enregistrés entre le 6 et le 12 janvier. Bien que le taux de croissance ait diminué de 79 % à 59 %, il reste très élevé. C’est en Amérique du Sud et en Asie que la plus forte progression hebdomadaire a été enregistrée, respectivement 149% et 145%. Suivent l’Amérique du Nord (58%), l’Europe (37%) et l’Afrique (2,2%) (graphique 1).
Le plus grand nombre hebdomadaire de nouveaux cas par pays (graphique 4, courbe noire) a été enregistré aux États-Unis (5 591 891) et en France (2 057 066). Suivent l’Inde (1 355 743), l’Italie (1 165 515), le Royaume-Uni (956 745, - 24% par rapport à la semaine précédente), l’Espagne (881 522), l’Argentine et l’Australie (prés de de 720 000). À ce jour, 9,57 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde depuis le début des campagnes, au T4 2020, dont 813 millions de doses de rappel. Ainsi, près de 60% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin. Néanmoins, les disparités (graphique 2) restent très importantes entre les pays développés (77% de la population y a reçu au moins une dose) et les pays à faible revenu (8%).
Sur le front de la mobilité, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste sur une tendance à la baisse en Allemagne, en Belgique, en Italie, en France, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Néanmoins, on observe une hausse sur les points les plus récents. Au Japon, c’est désormais une baisse assez nette qui se dégage après une dynamique favorable (graphique 3, courbe bleue).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB demeure, en tendance, orienté à la baisse en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Italie, et, dans une moindre mesure, en France et aux États-Unis. Au Japon, il reste bien orienté, tandis qu’il s’est stabilisé au Royaume-Uni (graphique 3, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.