La première économie d’Afrique sub-saharienne tourne au ralenti. Si le rééquilibrage des comptes externes affiche quelques progrès, le niveau des importations reste très en deçà de celui d’avant-crise. La reconstitution des réserves de change s’accompagne d’une aggravation de la vulnérabilité financière, qui in fine pèse sur l’orientation de la politique monétaire en raison de la volonté des autorités de maintenir un taux de change stable. La fragilisation des comptes publics constitue une contrainte supplémentaire. A court terme, et malgré son potentiel élevé, la croissance économique prévue restera inférieure à la poussée démographique