Le Brexit a d’abord constitué une surprise le 23 juin 2016 lors de sa victoire au referendum britannique. Pour la sphère financière plus spécifiquement, le Brexit signifie la perte pour le Royaume-Uni du passeport européen, et donc une intégration moins forte entre l’Union européenne et Londres, place financière de premier plan. Les échanges de services financiers entre ces deux zones devront désormais se conformer aux exigences de deux ensembles d’autorités de réglementation et de supervision distinctes, contre un seul corpus réglementaire jusque-là. Avec à la clé, a minima, le maintien d’incertitudes opérationnelles durant quelques temps encore
Le bilan économique de Narendra Modi est globalement positif. Au cours des cinq dernières années, ce dernier a fait adopter d’importantes réformes profitant de sa majorité à la chambre basse du Parlement. Cependant, pour parvenir à augmenter significativement le niveau de revenu par tête et réduire la vulnérabilité extérieure du pays, la poursuite et l’approfondissement des réformes sont nécessaires afin de créer un environnement plus favorable aux investissements domestiques et étrangers. Au vu des derniers sondages, aucun parti n’obtiendrait la majorité à la chambre basse du Parlement lors des élections générales qui se tiendront en avril et mai. Le parti de N. Modi, toujours donné vainqueur, serait contraint de gouverner avec le parti du Congrès