Le contraste est saisissant entre les conséquences géopolitiques possibles de l’escalade des tensions entre les États-Unis et l’Iran, depuis le début de l’année, et la réaction modérée des marchés. Celle-ci reflète probablement l’opinion des investisseurs selon laquelle l’impact sur la croissance, pondéré en fonction des probabilités des divers scénarios, devrait être très modeste. Ils estiment vraisemblablement limité le risque d’une escalade majeure et/ou faible l’incidence attendue d’une hausse des cours du pétrole sur l’économie
Après s’être redressée en octobre, l’impulsion du crédit aux sociétés non financières (SNF) s’est tassée en novembre dans la zone euro. Le recul de l’impulsion du crédit au secteur privé est toutefois demeuré très limité, à la faveur de la remarquable stabilité de l’impulsion du crédit aux ménages. Le premier trimestre 2020 s’inscrirait dans le prolongement de la tendance récente : les banques interrogées anticipent, en effet, une poursuite de la modération de la demande de financements émanant des SNF. A l’inverse, la demande de prêts des ménages, principalement au titre de l’habitat, resterait soutenue par des taux exceptionnellement bas.