Recul de la pandémie et progression de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs
L’épidémie de Covid-19 continue de ralentir dans le monde. Selon l’université Johns-Hopkins, 4,4 millions de nouveaux cas ont été enregistrés entre le 12 et le 18 mai, soit une baisse de -16,2% par rapport à la semaine précédente. L’Europe enregistre la plus importante baisse (-23,1%), suivie de l’Asie (-19,2%) où elle est également visible en Inde (-20%). En Amérique du Nord, on enregistre aussi un recul du nombre de cas
(-13,3%). En revanche, en Amérique du Sud, on observe une hausse de 8,7% (graphique 1). Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser dans le monde, notamment dans l’Union européenne où l’on enregistre une forte accélération, 33% de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, et dont tous les pays membres ont dépassé le seuil symbolique de 30%.
Avec l’assouplissement progressif des mesures sanitaires, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs a continué de s’améliorer dans les principaux pays avancés. C’est en Belgique que l’on enregistre la plus forte progression durant la semaine du 7 au 14 mai, soit une hausse de 17,1 points par rapport à la semaine précédente ; la fréquentation passe ainsi de -28% à -10,9% (moyenne mobile sur sept jours par rapport à la référence*). Au cours de cette même semaine, la fréquentation s’est améliorée en Allemagne (9 points) après une baisse la semaine précédente. En Italie et en France, elle continue de progresser également, avec une hausse de 4,3 points et 2 points respectivement. En revanche, elle a fortement chuté au Japon (-11 points), passant ainsi de -8% à
-19% (graphique 3).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire de la croissance en glissement annuel du PIB, établi par l’OCDE, continue de fléchir dans les principaux pays avancés. Toutefois, au Royaume-Uni, on note une récente amélioration de l’indicateur, tandis qu'il poursuit sa progression en Belgique (graphique 3). Il y a lieu d’être prudent dans l’interprétation de cet indicateur, réalisé à partir de données issues de Google Trends (requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que sur l’incertitude), en raison d’un effet de base (comparaison avec le début de la pandémie il y a un an).