Le monde fait état de 19,9 millions de nouveaux cas confirmés de Covid-19 entre le 2 et le 8 février, soit 14% de moins que la semaine précédente. Il s'agit de la deuxième semaine consécutive de baisse. L’ensemble des régions sont concernées : -38% en Amérique du Nord, -24% en Afrique, -17% en Amérique du Sud et près de -5% en Asie et en Europe (graphique 1).
Toutefois, la situation reste très disparate. Sur la même période, plusieurs pays affichent une forte baisse (graphique 4, courbe noire) : Inde (-56%), Belgique (-46%), États-Unis (-43%), France (-39%), Espagne (-34%), Italie (-29%) et Royaume-Uni (-25%). En revanche, certains pays enregistrent une forte hausse du nombre de contaminations. C’est le cas de l’Indonésie (+141%), la Corée du Sud (+114%), la Russie (+41%) et du Japon (+20%). Côté vaccination, le seuil symbolique de 1 milliard de doses de rappel a été franchi. 10,6 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde depuis le début des campagnes, au T4 2020, ainsi près de 62% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin (graphique 2).
Dans le même temps, la fréquentation des commerces et des lieux de loisir continue de remonter en Espagne, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Au Japon, la tendance baissière se poursuit, probablement en lien avec la situation sanitaire dans le pays (graphique 3, courbe bleue).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB demeure, en tendance, orienté à la hausse au Royaume-Uni. La France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les États-Unis se distinguent par un fort rebond sur les points les plus récents. En Belgique, une légère hausse a été constatée tout dernièrement, tandis qu’au Japon, la baisse se poursuit (graphique 3, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.
Tarik Rharrab