Le nombre de nouveaux cas hebdomadaires de Covid-19 continue d’augmenter dans la plupart des régions du monde. Entre le 2 et le 8 décembre, plus de 4 millions ont été confirmés, soit une hausse de 4,2% par rapport à la semaine précédente. C’est en Afrique que l’on enregistre la plus forte progression hebdomadaire (81%), notamment en Afrique australe, où le nombre de contaminations s’envole avec le variant Omicron. Suivent l’Amérique du Nord (16%) et l’Europe (3%). Une baisse a été enregistrée en Asie (-6%) et une stabilisation en Amérique du Sud (graphique 1). En parallèle, 320 millions de doses de rappel ont été administrées dans le monde, dont la moitié dans les pays à hauts revenus. À ce jour, 55,2% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19 (graphique 2).
Sur le front de la mobilité*, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste sur une tendance à la baisse en Allemagne, en Belgique et en Italie. En France et en Espagne, la hausse enregistrée ces deux dernières semaines fait suite à une tendance baissière. Les États-Unis et le Royaume-Uni se distinguent par une situation relativement stable. À noter, une baisse observée récemment aux États-Unis en lien avec la fête de Thanksgiving, mais les dernières données montrent un rebond. Au Japon, la baisse récente s’inscrit dans une dynamique favorable de plusieurs semaines (graphique 3, courbe bleue).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB** reste, en tendance, orienté à la hausse en Espagne, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon. En France, une légère inflexion à la baisse semble se dessiner sur les points les plus récents, alors qu’en Allemagne, en Italie et en Belgique, c’est une baisse assez nette qui se dégage (graphique 3, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.