Le Mozambique doit d’urgence nouer un nouvel accord avec le FMI qui a suspendu sa coopération en 2016, après la découverte d’une dette cachée d’environ 1,2 milliard de dollars. Un premier défaut sur un Eurobond émis en 2013 pour un montant de 850 millions des dollars, destiné à financer des patrouilleurs militaires, avait conduit à une première restructuration. Après un nouveau défaut en janvier 2017, un autre accord de restructuration (environ 900 millions de dollars) a été passé en septembre dernier. Malgré tout, la solvabilité de l’Etat Mozambicain reste très fragile
Notre indicateur mesure la surface achetable moyenne comme le ratio du montant empruntable (fonction du revenu moyen par ménage, du taux fixe moyen et de la durée moyenne pratiqués1) au prix moyen du m2 des logements anciens. Au cours des dix dernières années2, la surface achetable a crû de 30,4% en province mais elle a reculé de 12,2% à Paris
S’il n’est pas aussi marqué qu’entre 2004 et 2007 (+4,8% par an en moyenne), le dynamisme de l’investissement des entreprises non financières (ENF) françaises depuis 2014 est tout de même remarquable (+3,4%). En 2018, sa contribution à la croissance (0,5 point de pourcentage) a été très légèrement supérieure à celle de la consommation des ménages (à la faveur aussi du manque de dynamisme de celle-ci) et en 2019, sur la base de nos prévisions, elle serait à peine inférieure. Cette configuration où l’investissement des entreprises est le principal moteur de la croissance française est rare
Si l’on considère les créanciers de la Colombie par lieu de résidence et par type d'institution au cours des 10 dernières années, trois dynamiques apparaissent : premièrement, les non-résidents ont accru leur exposition à la dette souveraine, à la fois en termes relatifs et absolus, puisque le poids de la dette du gouvernement général a augmenté de 20 points de PIB sur la période observée. Deuxièmement, une grande partie de cette hausse est due aux sociétés non-bancaires étrangères (essentiellement gestionnaires d’actifs). Ces dernières se sont en effet substituées aux banques locales pour financer la dette souveraine
La réforme des fonds monétaires américains de 2014 avait conduit à une réallocation massive des liquidités placées auprès des fonds investis en dette privée (prime funds) vers les fonds investis en dette publique (government funds)*. Les banques étrangères, emprunteuses traditionnelles auprès des prime funds, avaient ainsi été privées d’un accès au dollar, tandis que le Trésor américain, les agences fédérales et les banques américaines avaient bénéficié d’un afflux de ressources**. Au cours des deux dernières années, à la faveur d’une amélioration des rendements offerts, l’épargne collectée, tant par les government funds que par les prime funds, s’est nettement accrue (+ USD 450 mds et + USD 430 mds, respectivement)
Certains gaz présents dans l’atmosphère, tel le dioxyde de carbone (CO2), sont largement opaques au rayonnement infrarouge de la Terre et maintiennent, tel un couvercle, la chaleur à sa surface. C’est l’effet de serre, un processus identifié dès 1824 par le mathématicien français Joseph Fourier, qui a toujours varié en intensité, mais s’est emballé du fait des activités humaines. Depuis l’ère préindustrielle (par convention, la période 1850-1900), celles-ci ont occasionné le rejet de 2.000 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, provoquant une augmentation de 1°C de la température globale. Cette hausse, désormais, s’accélère. Elle atteindra 3 à 5°C à l’horizon 2100 si les émissions de carbone maintiennent leur rythme actuel de progression
La croissance économique n’a pas dépassé 1% par an en moyenne depuis 2015, et s’est encore affaiblie au S1 2019. Les exportations souffrent du ralentissement de la demande mondiale et les contraintes structurelles internes pèsent sur l’investissement, en chute constante depuis début 2018. D’importantes coupures d’électricité ont affecté l’activité en 2019 : conséquences des difficultés de l’entreprise publique Eskom, elles illustrent l’énorme déficit d’infrastructures du pays. Seules des avancées dans le processus de réformes structurelles permettront de redresser l’investissement à moyen terme. En attendant, la croissance du PIB réel devrait rester faible (attendue à 0,4% en 2019 et 0,8% en 2020) et la marge de manœuvre des autorités pour stimuler la demande est très réduite
En septembre 2019, l’encours des dépôts à vue collectés par les établissements de crédit demeurait particulièrement dynamique (+11,9% en glissement annuel) et atteignait plus de EUR 1 106 Mds. Cette évolution concerne l’ensemble des clientèles et surtout les sociétés non financières (SNF). Premières contributrices à la croissance des dépôts à vue totaux chaque année depuis 2011, leur proportion au sein de ces derniers a nettement progressé. Plusieurs explications à cela. Le contexte de taux d’intérêt bas, voire négatifs, rend les autres supports de placement peu attractifs et annule le coût d’opportunité lié à la détention de dépôts non rémunérés
Les revenus des personnes âgées sont principalement constitués des retraites publiques et professionnelles et des revenus de l'épargne et du travail. Dans les pays où les régimes de retraite sont comparativement plus généreux, le taux d'activité des seniors est relativement faible. En France, seulement 3% des personnes âgées de plus de 65 ans travaillent, contre près de 20% aux États-Unis et 25% au Japon. Par ailleurs, le taux de pauvreté des seniors en France, le pourcentage de personnes âgées de 66 ans et plus dont le revenu est inférieur à 50% du revenu médian des ménages, figure parmi les plus bas de la zone de l'OCDE.Le graphique montre qu’en général, concernant les seniors, la relation entre le pourcentage des revenus du travail et le taux de risque de pauvreté est positive
Le 25 octobre dernier, la Banque centrale russe a abaissé pour la quatrième fois depuis le mois de juin ses taux d’intérêt directeurs de 50 points de base, les ramenant à 6,5% soit le plus bas niveau depuis 2014. Cet assouplissement monétaire intervient dans un contexte de baisse des pressions inflationnistes (+4% en g.a. en septembre) alors que l’activité économique reste morose. Selon la banque centrale, la croissance sera comprise entre 0,8% et 1,3%, un rythme proche des prévisions du FMI et de la Banque mondiale (respectivement 1,1% et 1% vs 2,3% en 2018)
Des graphiques hebdomadaires illustrant des points saillants dans l'économie