Après un plus bas (depuis plus de 30 ans) atteint fin 2021, à 16,4% de la population active, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) est, depuis, légèrement remonté : 17,5% au 4e trimestre 2023 (contre 16,7% au 1er trimestre). Ce taux est certes près de 3 points supérieur à la moyenne de la zone euro mais reste nettement inférieur à celui enregistré en 2019 (20,8%).
Pour tenir ses engagements climatiques, l’Union européenne (UE) doit viser une baisse de 90% de ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2040 (par rapport à 1990) selon une recommandation récente de la Commission. Cela signifie multiplier en peu de temps les investissements dans les énergies renouvelables, les réseaux électriques, les infrastructures de transports, la rénovation thermique des bâtiments. Il en résulte une surcharge financière importante (évaluée entre 58 et 66 milliards d’euros par an en France) mais aussi une quête exacerbée de moyens technologiques et humains
La Tunisie traverse une grave crise économique. Le PIB réel s’est de nouveau contracté de 0,2% en glissement annuel au T4 après une chute de 0,3% lors du trimestre précédent. Estimée à 0,4% sur l’ensemble de l’année, la croissance n’a jamais été aussi faible depuis plus d’une décennie (hors crise du COVID).
Les émissions nettes de titres de dette des sociétés non financières (SNF) ont été positives, en cumul annuel, en décembre 2023 (EUR 8,3 mds) pour le quatrième mois consécutif.
Moins active sur le front environnemental, la politique européenne de lutte contre le changement climatique continue de marquer des points en matière de décarbonation.
La forte progression de l’inflation observée en Europe depuis 2021 a été principalement causée par le renchérissement du coût de l’énergie (gaz, électricité et produits pétroliers), puis par sa transmission aux autres composantes de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH).
Plus de 18 mois après son défaut de paiement sur sa dette extérieure, la situation macroéconomique du Sri Lanka s’est améliorée, mais elle reste très fragile.
Après le pic historique du premier trimestre 2021 (épargne « covid »), les baisses des flux de placements financiers et du taux d’épargne financière des ménages ont été concomitantes jusqu’au deuxième trimestre 2022.
C’est confirmé : avec 15 degrés Celsius en moyenne, l’année 2023 aura été la plus chaude jamais vécue sur Terre, non seulement depuis que les relevés de températures existent, mais peut-être aussi de tout l’Holocène, qui définit la période interglaciaire dans laquelle nous nous trouvons et qui a débuté il y a 10.000 ans environ.
La dernière enquête Tankan de la Banque du Japon, publiée en décembre, met en lumière les importantes pénuries de main d’œuvre et difficultés de recrutement dans le pays. Celles-ci touchent la totalité des secteurs et atteignent même des niveaux records dans près d’un quart d’entre eux. Afin d’en faciliter l’interprétation, les données que nous présentons dans ce graphique sont converties en Z-score, soit le nombre d’écart-type séparant chaque indice de sa moyenne de long terme (calculée sur la période 1974-2023).
D’après le rapport de la Banque mondiale publié la semaine dernière, le stock de dette extérieure de l’ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) s’est contracté en 2022, pour la première fois depuis 2015. Toutefois, ce constat ne s’applique pas à l’Afrique sub-saharienne (constituée exclusivement de PFRI à l’exception des Seychelles) : la dette extérieure de la région a continué d’augmenter en 2022, pour atteindre USD 832,8 mds, un chiffre en croissance de 2,1% par rapport à 2021.
La position nette vendeuse des hedge funds sur le marché à terme des titres du Trésor américain s’est considérablement élargie au cours de l’année. À la fin novembre, elle s’établissait à un niveau inédit de près de USD 800 milliards. Les gestionnaires d’actifs, désireux de se couvrir contre le risque de taux, ont, quant à eux, accru, leur position nette acheteuse.
Les défaillances d’entreprises ont poursuivi leur rebond en octobre et sont désormais de 10% supérieures à leur niveau d’avant-Covid (celui de 2019) en cumul sur les trois derniers mois, selon les données de la Banque de France.
Dans la révolution industrielle « verte » qui doit nous conduire à la neutralité climatique, la Chine, que l’on veuille ou non, est incontournable. Avec la conversion au « tout électrique », en particulier celle qu’opère le Vieux Continent, elle renforce même ses positions. Car la fin programmée du moteur thermique marque aussi celle d’un verrou technologique, qui permettait jusqu’ici aux constructeurs européens, en particulier allemands, d’exceller, tout en tenant éloignés de leurs marchés les véhicules made in China.
En 2023, pour la deuxième année consécutive, les comptes extérieurs de la Malaisie se sont légèrement dégradés, mais ils restent solides. Sur les neuf premiers mois de l’année, le surplus du compte courant s’est réduit de 18,3% par rapport à la même période l’année dernière. Le fort rebond du tourisme n’a pas été suffisant pour compenser la baisse de l’excédent commercial induit par le ralentissement économique mondial et la forte contraction de la demande de semi-conducteurs et de produits électroniques. Ces derniers constituent 36,3% des exportations du pays.
En octobre dernier, plus de USD 1 500 mds de transactions ont été réalisées en moyenne, chaque jour, sur les marchés de pensions livrées de Treasuries par le biais de la Fixed Income Clearing Corporation (FICC) ; c’est USD 500 mds de plus qu’en octobre 2022. Si les opérations entre membres compensateurs de la FICC sont relativement stables, les prêts repo « sponsorisés » ont nettement progressé.
La remontée significative des taux d’intérêt sur les emprunts hypothécaires des ménages américains a conduit à un assèchement du stock de logements anciens disponibles à la vente. Ce « gel » des ventes dans l’ancien a entraîné un report sur le neuf.
Face à l’urgence climatique, beaucoup de pays ont entamé leur transition écologique, la guerre en Ukraine n’ayant fait qu’accélérer le mouvement. Après leur envolée de 2022, les investissements dans les énergies « propres » devraient marquer un nouveau record en 2023 : USD 1 800 mds environ à l’échelle mondiale, soit 1,7 point de PIB d’après les estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). À défaut de s’être interrompue, la quête de nouveaux gisements fossiles mobilise désormais moins de capitaux (USD 1 200 mds environ).
En Europe centrale, les flux de capitaux (investissements directs étrangers, flux de portefeuille et flux bancaires) ont plutôt bien résisté en dépit des incertitudes géopolitiques. De même, ils ne semblent pas affectés, pour le moment, par l’affaiblissement de l’activité économique dans la région.
L’incidence sur les charges financièresdes ménages de la remontée des taux d’intérêt, qui découle du resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, est très hétérogène selon les pays de la zone euro. Elle dépend de la proportion des prêts à taux variable dans l’encours, mais aussi des niveaux et de l’évolution des montants empruntés.
Les exportations allemandes de biens ont augmenté de 2,6% a/a sur les sept premiers mois de l’année 2023 par rapport à la même période en 2022, mais une destination habituelle manque à l’appel : la Chine (-8%).
Depuis sa publication en mai dernier par France Stratégie, le rapport « Pisani-Mahfouz » sur le coût de la transition écologique en France a fait l’objet de nombreux commentaires, certains imprécis. Ainsi le chiffre de EUR 66 milliards, auquel il est souvent fait allusion, ne désigne-t-il pas l’investissement nécessaire à la décarbonation, mais un besoin additionnel net de financement. Explication.
Au cours des derniers mois, le continent africain a profondément souffert des pressions inflationnistes. En Afrique de l’Est et australe, l’inflation a culminé à 19,4% en glissement annuel (g.a.) en novembre 2022. Elle a depuis amorcé une lente et difficile décélération : en juillet 2023, l’inflation régionale a reculé à 15,5%, après un nouveau pic à 20,6% en juin. Cette moyenne masque néanmoins de fortes disparités nationales.
Les banques commerciales italiennes ont largement puisé dans leurs réserves auprès de l’Eurosystème afin de rembourser la fraction non remboursée par anticipation de l’échéance du 28 juin 2023 des TLTRO III.
La crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont amené de nombreux pays avancés à reconsidérer leurs chaines d’approvisionnement afin de sécuriser certaines productions stratégiques, en les relocalisant, et de mettre en place un cadre favorable à la transition énergétique et écologique.
Des graphiques hebdomadaires illustrant des points saillants dans l'économie