C’est l’été, l’heure des grands départs en vacances, et l’occasion d’évoquer les mutations à venir dans le secteur des transports. En France, ce dernier est, de loin, le premier pourvoyeur de gaz à effet de serre (GES) : 126 millions de tonnes d'équivalent CO2 ou 30% du total en 2021, soit trois fois plus que le bâtiment.
Les chiffres publiés le 4 juillet par l’agence pour l’emploi espagnol (SEPE) ont surpris à nouveau favorablement. Le nombre d’actifs sans emploi recule de 1,8% sur un mois, soit 50 268 demandeurs de moins, pour s’établir à son plus bas niveau depuis septembre 2008.
Le 22 juin dernier, la Banque centrale mexicaine a maintenu son principal taux directeur à 11,25% pour la deuxième fois consécutive. La décision du Conseil des gouverneurs a été unanime et largement anticipée. Dans son communiqué de presse, le Conseil précise que la pause devrait se prolonger au cours des prochains mois : la tendance baissière de l’inflation semble se confirmer, mais les perspectives restent « complexes et incertaines ».
La transmission de la remontée des taux interbancaires aux taux de rémunération des dépôts bancaires demeure contenue en Espagne.
Une évaluation du coût de la transition écologique en France, la plus complète et documentée à ce jour, vient d’être faite par l’institut France Stratégie, à l’occasion d’un rapport abondamment commenté. À horizon 2030, le respect de nos engagements climatiques - qui passe par une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à 1990 - nécessitera près de EUR 70 milliards ou 2,5 points de PIB de dépenses annuelles supplémentaires.
Le PIB néerlandais s’est contracté de -0,7% t/t au 1er trimestre 2023, après une croissance révisée à la baisse de 0,2 point de pourcentage, à +0,4% t/t au 4e trimestre 2022. Les causes de la contraction observée au 1er trimestre sont multiples.
De légers signes de redressement de l’activité dans le secteur de l‘immobilier et celui de la construction sont apparus après la levée des restrictions sanitaires en décembre 2022 et grâce aux mesures de soutien prises par les autorités. Cependant, les espoirs d’une amélioration durable sont vite retombés.
Au Royaume-Uni, la normalisation de la politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE), entamée en décembre 2021, a contribué à augmenter le coût des prêts hypothécaires aux ménages : il est passé en moyenne de 1,5% en novembre 2021 à 4,4% en mars 2023.
Perte de biodiversité, assèchement des sols, insécurité alimentaire, déplacements de populations : rapport après rapport, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) alerte sur les conséquences du réchauffement climatique et la nécessité de le maintenir dans la limite soutenable de +1,5°C à +2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Alors que la hausse moyenne des températures atteint déjà 1,2°C à la surface du globe, la seule façon d’y parvenir passe par une réduction « rapide, profonde et, dans la plupart des cas, immédiate, des émissions de gaz à effet de serre (GES) »[1].
Les dynamiques inflationnistes actuelles pourraient encourager la BoJ à réévaluer sa politique de contrôle de la courbe des taux d’intérêt, voire à entamer un resserrement monétaire, même si le moment et l’ampleur de l’ajustement sont difficiles à prévoir, et pourrait intervenir au-delà de 2023
Depuis plusieurs mois, la solvabilité extérieure du Kenya se détériore. Après des années d’endettement auprès des marchés internationaux et de la Chine, le service de la dette publique extérieure a considérablement augmenté : il représentait 22% des recettes d’exportations en 2022. En outre, la sécheresse locale accroît la dépendance du pays aux importations et les termes de l’échange se sont nettement dégradés depuis le début de la guerre en Ukraine. À cela s’ajoute la dynamique de resserrement monétaire mondial.
Au mois de mars 2023, la masse monétaire M2 s’est, pour le cinquième mois consécutif, contractée aux États-Unis (-4,5% sur un an).
Dans un entretien à la presse de 2021, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, affirmait que « croissance et émissions de CO2 [n’étaient] pas obligatoirement liées », citant en exemple l’Union européenne. Depuis 1990, celle-ci a, de fait, réduit de 25% ses rejets de gaz à effet de serre tout en augmentant son produit intérieur brut (PIB) de 60%. Bien qu’il soit recevable au niveau des Vingt-Sept, le constat n’est toutefois guère transposable à l’échelle planétaire.
Les signes d’un repli des prix des logements restent parcellaires. Après avoir enregistré une hausse soutenue durant toute l’année 2021, les prix des logements résidentiels dans les principaux pays européens ont continué de résister au resserrement des conditions de crédit au 4e trimestre 2022, à l’exception notable de la Suède et de l’Allemagne. Une généralisation des baisses de prix immobiliers en 2023 est une éventualité non négligeable au regard du dernier Bank Lending Survey (BLS) de la Banque centrale européenne portant sur les conditions d’octroi de crédit au 4e trimestre 2022.
L’intégration commerciale entre le Brésil et la Chine (y compris Hong Kong et Macao) a énormément évolué au cours des 20 dernières années. En 2022, le commerce bilatéral s’est élevé à environ USD 150 mds, soit 37 fois plus qu’en 2001. Depuis 2009, la Chine est le principal partenaire commercial du Brésil, absorbant aujourd’hui près de 27 % de ses exportations (contre 11 % pour les États-Unis).
En se désarrimant des hydrocarbures russes, l’UE a accéléré sa transition vers les énergies renouvelables.
Le taux d’intérêt appliqué aux nouveaux crédits à l’habitat des ménages de la zone euro a enregistré en janvier 2023 une hausse inédite de 177 points de base (pb) sur un an. Il s’établissait ainsi à 3,1% en janvier dernier contre 1,3% en septembre 2021, son plus bas historique.
L’enquête de la Commission européenne sur la confiance des ménages fait état, depuis quatre mois, d’une amélioration très nette du côté des ménages allemands, portée par le redressement de leurs anticipations au regard de la situation économique. À l’inverse, la confiance des ménages français, déprimée, ne donne encore aucun signe de redressement. Leurs évaluations de la situation passée divergent également puisque celle de l’Allemagne s’améliore aussi, bien que dans une moindre ampleur.
Le 22 février dernier, le Trésor sud-africain a présenté son cadre budgétaire à la veille de la nouvelle année fiscale qui débutera au 1er avril. Après une légère réévaluation à la hausse du solde budgétaire depuis le mois d’octobre 2022, le Trésor table désormais sur un excédent primaire dès l’année fiscale en cours. Cette performance devrait se consolider progressivement au cours des trois prochaines années.
Polluer n’a jamais coûté aussi cher. Depuis mi-février 2023, la tonne de CO2 se négocie à plus de 100 euros dans l’Union européenne (UE), une première depuis la création du système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) en 2005.
Les défaillances d’entreprises dans l’Union européenne ont sensiblement augmenté au quatrième trimestre 2022, atteignant leur niveau le plus élevé depuis 2015, selon les chiffres publiés le17 février par Eurostat. La dynamique d’ensemble dissimule toutefois de fortes disparités sectorielles.
Alors que la désinflation sur les biens devrait s'intensifier au cours des prochains mois, l’inflation des services devrait, en revanche, marquer plus d’inertie et mettre un frein à la baisse globale de l’inflation.
La situation économique de la Tunisie suscite l'inquiétude. La prime de CDS sur les obligations souveraines à 5 ans est passée de moins de 730 points de base (pb) fin novembre à 1072 pb actuellement. À ce stade, le pays rejoint la catégorie des émetteurs émergents considérés comme proches du défaut par les investisseurs.
La guerre en Ukraine a eu pour conséquence de contraindre l’Union européenne à trouver des alternatives aux combustibles russes, ce qui a fait gonfler sa facture énergétique.
Depuis un an, les tirages des institutions de dépôt à la fenêtre d’escompte de la Réserve fédérale américaine se sont intensifiés. Leur encours s’élevait à USD 4,6 mds le 18 janvier dernier, certes loin des USD 110 mds empruntés au plus fort de la crise financière de 2008, mais bien au-dessus des USD 360 millions empruntés en moyenne depuis 15 ans.
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