La courbe des nouveaux cas quotidiens de Covid-19 continue sur une trajectoire à la hausse dans la plupart des régions du monde. Au cours de la semaine écoulée (du 10 au 16 novembre), le nombre de nouveaux cas hebdomadaires a dépassé les trois millions, soit une hausse de 8% par rapport à la semaine précédente. Avec 1,95 million de contaminations, l’Europe a enregistré la plus forte hausse (14%), suivie de l’Amérique du Nord (8%) et l’Amérique du Sud (11%). Dans le reste du monde, les cas ont continué de baisser notamment en Asie (-6%) et en Afrique (-8%) (graphique 1). À ce jour, plus de 7,6 milliards de doses de vaccin ont été administrées, la majorité dans les pays riches (graphique 2).
Du côté de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs, la tendance est toujours orientée à la baisse en Allemagne et en Italie, et ce de manière plus prononcée qu’en France, en Espagne et au Royaume-Uni. La Belgique se distingue par une situation relativement stable sur la période récente. C’est également le cas aux États-Unis, alors qu’au Japon, la tendance s’est retournée à la baisse récemment après plusieurs mois de dynamique favorable. Il convient de noter que la fréquentation se maintient à des niveaux élevés malgré la reprise de la pandémie dans la plupart des principaux pays développés (graphique 4).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB, par rapport à son niveau d’il y a deux ans, continue de s’améliorer aux États-Unis, en Italie et au Japon. En France, en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni, la légère baisse constatée récemment s’inscrit dans une tendance orientée à la hausse, alors qu’en Allemagne c’est une baisse assez nette qui se dégage (graphique 3, courbe noire) ; cette baisse est probablement liée à la situation sanitaire dans le pays (graphique 4, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.