10,5 millions de contaminations ont été enregistrées dans le monde entre le 30 décembre 2021 et le 5 janvier 2022. C’est 79% de plus que la semaine précédente. Si toutes les régions sont concernées par cette augmentation, c’est en Amérique du Sud (162%) et en Amérique du Nord (101%) qu’elle est la plus forte. Suivent l’Europe (69%), l’Asie (54%) et l’Afrique (5%) (graphique 1). Le plus grand nombre de nouveaux cas par pays (graphique 4, courbe noire) a été enregistré aux États-Unis (3 141 071, soit +100%). Suivent le Royaume-Uni (1 138 259, soit + 40%), la France (1 128 914, soit +111%), l’Italie (682 546, soit +147%) et l’Espagne (654 891, soit + 90%). Du côté de la vaccination, 9,33 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde depuis le début des campagnes, au T4 2020, dont
547 millions de doses de rappel. Ainsi, près de 60% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin (graphique 2).
Au-delà des récentes perturbations liées aux fêtes de fin d’année, la tendance de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs est à la baisse en France, en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis, alors qu’au Japon la dynamique reste favorable (graphique 3, courbe bleue).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB demeure, en tendance, orienté à la baisse en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Italie, et, dans une moindre mesure, en France et aux États-Unis. Au Japon, il reste bien orienté, tandis qu’il s’est stabilisé au Royaume-Uni (graphique 3, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement
sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.