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Meilleurs vœux à tous nos abonnés ! C’est la période consacrée aux vœux et pour bien démarrer l’année, Hélène Baudchon nous propose un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler l’année 2025 sur le front économique.Quelle trajectoire prendra l’inflation des deux côtés de l’Atlantique ? Quelles sont les prévisions de croissance ? Que devons-nous attendre de la nouvelle présidence de Donald Trump ? Des questions qu'Hélène Baudchon se propose d’aborder en évaluant à quel point 2025 se distinguera de 2024.
Le scénario et les prévisions économiques de la Recherche économique
Les dernières actualités économiques.
Marchés obligataires, indices des actions, et taux de change des matières premières.
« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Si la pandémie de Covid-19 n’a épargné personne, ses conséquences, en particulier budgétaires, n’ont pas été les mêmes pour tout le monde.
L'économie mondiale est confrontée à une longue liste d'incertitudes : croissance, inflation, taux d'intérêt, aléas politiques, géopolitiques, tarifaires, etc. Lorsque l'incertitude est exceptionnellement élevée, comme c'est le cas aujourd'hui, l'environnement économique devient intrinsèquement instable et peut évoluer soudainement et radicalement. Cela constitue un vent contraire économique, car les entreprises qui sont fortement exposées à ces sources d'incertitude peuvent reporter leurs décisions d'investissement et d'embauche. Cela pourrait peser sur la confiance des ménages, déclenchant une réduction des dépenses discrétionnaires. Les marchés financiers peuvent également devenir plus volatils car les investisseurs raccourcissent leur horizon d'investissement
Alors que dans la plupart des principales économies avancées la progression en glissement annuel des salaires nominaux est repassée, depuis quelques mois maintenant, au-dessus de l’inflation, nous pouvons nous demander où se situe le pouvoir d’achat des ménages par rapport à son niveau pré-crise inflationniste. Ce pouvoir d’achat peut être appréhendé de deux manières : au sens large et de manière plus exacte, lorsqu’il est calculé à partir du revenu disponible brut (RDB) réel des ménages ; et dans un sens plus étroit, mais de manière peut-être plus parlante pour les ménages, lorsqu’il est évalué à partir des salaires réels.
L'année 2025 exaucera-t-elle tous les bons vœux échangés actuellement à travers le monde ? Sans doute pas, malheureusement. Mais si l'on s'en tient à l'économie mondiale et d’un point de vue européen, je vois cinq questions cruciales qui détermineront si l’année 2025 sera bonne.
Le 20 janvier prochain, Donald J. Trump sera investi pour la deuxième fois président des États-Unis. Avec lui, point de « doux commerce » ni de multilatéralisme, mais une logique des nations régie par les rapports de force
L'année 2024 touche à sa fin, mais les incertitudes politiques et économiques persistent et devraient se prolonger en 2025, sous de nouvelles formes. La plateforme programmatique de Donald Trump est connue. En revanche, les mesures qui seront effectivement mises en œuvre leur calendrier et leurs répercussions économiques font partie des grandes inconnues connues de 2025. En tout état de cause, l’incertitude en elle-même représente un frein important à la croissance l’année prochaine. Une convergence des taux de croissance entre les États-Unis et la zone euro devrait s’amorcer dans le courant de 2025, via un ralentissement de la croissance américaine
Dans ce nouveau podcast, Jean-Luc Proutat analyse les points essentiels à retenir de la COP29 qui vient de se terminer à Bakou.Si celle-ci n’a pas répondu à toutes les attentes, elle a pourtant atteint l’un de ses principaux objectifs, qui était de redéfinir les règles régissant le marché d’échanges de crédits-carbone.
Croissance du PIB, inflation, taux d'intérêt et de change.
Imagineriez-vous qu'un homme politique, qui centre sa stratégie économique sur l’augmentation des impôts des ménages et des entreprises, puisse se faire élire ? Ou que le parlement d'un État membre de l'Union européenne vote contre une initiative de l'UE visant à réduire ces mêmes impôts ? Probablement pas. Et pourtant, ces deux cas de figure se sont produits tout récemment : Donald Trump et ses partenaires républicains ont pris le contrôle de la Maison Blanche et du Congrès américain, tandis que le Parlement français a voté, à une large majorité, contre l'accord commercial UE-Mercosur.