Le 20 janvier prochain, Donald J. Trump sera investi pour la deuxième fois président des États-Unis. Avec lui, point de « doux commerce » ni de multilatéralisme, mais une logique des nations régie par les rapports de force
L'année 2024 touche à sa fin, mais les incertitudes politiques et économiques persistent et devraient se prolonger en 2025, sous de nouvelles formes. La plateforme programmatique de Donald Trump est connue. En revanche, les mesures qui seront effectivement mises en œuvre leur calendrier et leurs répercussions économiques font partie des grandes inconnues connues de 2025. En tout état de cause, l’incertitude en elle-même représente un frein important à la croissance l’année prochaine. Une convergence des taux de croissance entre les États-Unis et la zone euro devrait s’amorcer dans le courant de 2025, via un ralentissement de la croissance américaine
Dans ce nouveau podcast, Jean-Luc Proutat analyse les points essentiels à retenir de la COP29 qui vient de se terminer à Bakou.Si celle-ci n’a pas répondu à toutes les attentes, elle a pourtant atteint l’un de ses principaux objectifs, qui était de redéfinir les règles régissant le marché d’échanges de crédits-carbone.
Les dernières actualités économiques.
Marchés obligataires, indices des actions, et taux de change des matières premières.
Croissance du PIB, inflation, taux d'intérêt et de change.
Imagineriez-vous qu'un homme politique, qui centre sa stratégie économique sur l’augmentation des impôts des ménages et des entreprises, puisse se faire élire ? Ou que le parlement d'un État membre de l'Union européenne vote contre une initiative de l'UE visant à réduire ces mêmes impôts ? Probablement pas. Et pourtant, ces deux cas de figure se sont produits tout récemment : Donald Trump et ses partenaires républicains ont pris le contrôle de la Maison Blanche et du Congrès américain, tandis que le Parlement français a voté, à une large majorité, contre l'accord commercial UE-Mercosur.
Les chiffres du PIB pour le 3e trimestre 2024 ainsi que les données conjoncturelles récentes confortent la hiérarchie entre les principales économies avancées en matière de croissance.
Une légère remontée de l’inflation est observée cet automne des deux côtés de l’Atlantique. La viscosité des prix dans les services et les risques géopolitiques envisagés pour 2025 ne remettent cependant pas en cause, à ce stade, un scénario d’atterrissage de l’inflation. Celui-ci serait plus rapidement atteint, selon nous, en zone euro qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Beaucoup de choses ont changé depuis la publication en septembre dernier des perspectives économiques pour le quatrième trimestre. Celles-ci prévoyaient généralement avec allégresse que l’économie mondiale s'orientait vers un atterrissage en douceur après le regain d'inflation le plus aigu et le resserrement monétaire le plus brutal observés depuis plusieurs décennies. Sur le plan économique, les statistiques plus récentes ont permis d’affiner les perspectives de croissance, du marché du travail et de l'inflation. La Chine a dévoilé un vaste plan de relance, et le Royaume-Uni présenté un budget radical pour 2025
Au programme de cette édition spéciale des Études Économiques consacrée aux baisses de taux, nous vous proposons en introduction de faire la connaissance d’Isabelle Mateos y Lago, elle succède à William De Vijlder en tant que Cheffe économiste du groupe BNP Paribas et directrice des Études Économiques. La Fed et la BCE baissent leur taux, jusqu’à quel point est-ce un bon signe ? C’est le sujet que nous abordons ensuite avec Hélène Baudchon, avant de parler des effets de la baisse des taux sur les banques européennes avec Laurent Quignon. Enfin, nous terminons avec Christine Peltier qui analysera les effets du ralentissement chinois sur les pays émergents.
Faites la connaissance d’Isabelle Mateos y Lago, elle succède à William De Vijlder en tant que Cheffe économiste du groupe BNP Paribas et directrice des Études Économiques.
La BCE a enclenché la première baisse de taux au début de l'été, suivie par la FED qui avait abaissé ses taux de 50 points de base. Après trois baisses de 25 points de base de la BCE, Hélène Baudchon fait le bilan. Est-ce un bon ou un mauvais signe ?
Le ralentissement de la croissance de la Chine et la mise en œuvre de sa stratégie industrielle auront des conséquences importantes sur le reste du monde, variables selon les pays et les canaux de transmission. Pour les pays émergents, l'effet global ne sera pas nécessairement négatif, notamment grâce aux flux d'investissements directs, qui pourraient bien changer la donne. Nous en discutons avec Christine Peltier.