Les échanges mondiaux de biens sont repartis très fortement à la hausse, même si des divergences existent entre les régions du monde, en raison notamment de situations sanitaires et économiques encore contrastées. Le redressement des exportations de services reste beaucoup plus fragile avec des niveaux encore très faibles dans les transports et le tourisme. Les échanges de services liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été beaucoup plus résilients en 2020. Le Brexit a engendré une hausse marquée du nombre de nouveaux accords commerciaux en 2021. Deux traités importants négociés par l’Union européenne restent en suspens, l’un avec le Mercosur et l’autre avec la Chine
Le télétravail devrait avoir un effet positif sur le niveau de productivité mais permettra-t-il d’en augmenter la croissance ? La réponse réside en grande partie dans l’innovation. Les interactions jouent un rôle-clé dans l’émergence d’idées nouvelles et le partage d’informations. Si les interactions formelles reposent sur un éventail d’outils informatiques, l’organisation des interactions informelles constitue un défi. Pour maintenir la sérendipité, essentielle à la culture de l’innovation, entre équipes et au sein de celles-ci, il faudra combiner télétravail et travail sur site.
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 5,5 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 4 et le 10 mai dans le monde, soit une baisse de -12,5% par rapport à la semaine précédente. Cette baisse s’observe en Europe (-16,5%), en Asie hors Inde (-14,5%) et sur l’ensemble du continent américain (-6,3%).
Le sentiment a continué de s’améliorer dans le secteur manufacturier au niveau mondial, porté par l’amélioration des chiffres dans la plupart des pays développés – dans lesquels de très hauts niveaux ont été atteints – alors que la situation est plus contrastée dans les pays émergents. Quoi qu’il en soit, dans cette partie du monde également, les indices PMI sont supérieurs au seuil de 50,0 à l’exception du Mexique.
La situation en Inde continue de se dégrader et le rythme de la campagne de vaccination reste lent. Ainsi, 9,3% de la population indienne a reçu au moins une dose depuis le début de la campagne en janvier. En Asie (à l’exception de l’Inde), en Europe et sur le continent américain, le nombre de cas de contamination continue de baisser.
La Covid-19 a, entre autres conséquences durables, modifié notre manière de travailler, le temps de travail à domicile ayant nettement augmenté par rapport à la période pré-pandémie. Cette possibilité dépend néanmoins du secteur, de la nature du travail effectué mais aussi du pays. Cette évolution pourrait avoir de profondes implications sur le choix du lieu de vie, le rôle des villes, la demande d’espaces de bureau, l’utilisation des moyens de transport, les besoins en termes d’infrastructures informatiques (internet haut débit), etc. On peut s’attendre a priori à une augmentation de la productivité, les salariés étant plus satisfaits et efficaces. D’après des études récentes, c’est aussi ce à quoi les entreprises s’attendent
La pandémie de Covid-19 continue de battre des records dans le monde, avec 825 721 nouvelles infections recensées pour la seule journée du 28 avril. C’est à l’Inde que l’on doit cette flambée épidémique, avec 349 378 nouveaux cas, soit 42% des cas mondiaux, tandis qu’en Asie (à l’exception de l’Inde), en Europe et sur le continent américain, on observe une tendance à la baisse du nombre de cas depuis plusieurs jours.
La fréquentation des commerces et des établissements de loisirs, toujours affectée par les restrictions sanitaires, s’est améliorée dans les principaux pays développés durant la semaine du 9 au 16 avril par rapport à la semaine précédente, en particulier au Royaume-Uni où on enregistre une forte hausse de la fréquentation.
La pandémie de Covid-19 a fortement impacté les dépenses de consommation des ménages, dont les volumes ont baissé et la composition a été profondément modifiée. Avec la levée progressive des restrictions, certains services, comme les loisirs, la restauration et l’hôtellerie, qui ont connu une chute de la demande due aux mesures de restriction, pourraient tirer leur épingle du jeu au détriment – en termes relatifs tout au moins – des dépenses en biens. La demande contenue constitue un facteur déterminant de la vigueur du début de la reprise. Elle joue, cependant, un rôle moins décisif dans le secteur des services. Ainsi, les pays avec un important secteur des services, après avoir pâti des mesures de restriction, pourraient connaître un redressement plus difficile que les autres.
La plupart de nos indicateurs d’incertitude poursuivent leur repli à la faveur de l’accélération des campagnes de vaccination et de l’amélioration des données économiques, alors que le taux d’incidence repart en forte hausse dans plusieurs pays...
Face à la recrudescence de la pandémie, la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs* a baissé durant la semaine du 4 au 11 avril dans les principaux pays développés par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs l’indicateur de substitution hebdomadaire de la croissance en glissement annuel du PIB (OCDE) continue de fléchir en Europe...
Les banques centrales prennent de plus en plus conscience de l’impact du changement climatique sur les prix et la stabilité financière. De plus, par le biais des collatéraux et des achats d’actifs, leurs bilans sont exposés à ce risque. La BCE l’a intégré à sa revue de la stratégie monétaire lancée en 2020. La question centrale est de savoir si la BCE devrait aussi poursuivre des objectifs climatiques dans sa politique monétaire. Cela pourrait être perçu par certains comme trop éloigné de sa mission qui consiste à viser la stabilité des prix. A minima, on s’attend à ce que la banque centrale demande davantage d’informations sur les facteurs liés au climat des actifs qu’elle détient. La question du maintien de la neutralité de ses achats à l’égard du marché reste ouverte
Dans le secteur manufacturier, hormis de rares exceptions (Mexique, Égypte, Liban), la quasi-totalité des pays de notre échantillon affiche un indice PMI supérieur à 50 au mois de mars 2021. Le PMI manufacturier mondial se situe au niveau le plus élevé de la période sous revue. Cela vaut également pour la zone euro.
La situation épidémique continue de se dégrader dans le monde. Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 augmente. Du 1er avril au 7 avril, on en a enregistré plus de 4,14 millions*, soit une hausse +23% par rapport à la semaine précédente. Cette augmentation s’observe en Europe, en Asie (à l’exception de la Chine) avec 1,35 million nouveaux cas, et sur l’ensemble du continent américain.
Dans beaucoup de pays, le nombre de contaminations est reparti à la hausse, obligeant le maintien, voire le resserrement des mesures sanitaires. C’est le cas, entre autres, en zone euro où le redémarrage de l’activité et de la demande est une nouvelle fois reporté. Il s’amorcera essentiellement grâce à l’efficacité des mesures restrictives, l’accélération de la vaccination mais aussi l’effet d’entraînement des partenaires commerciaux dont l’économie redémarre plus vite. C’est le cas des États-Unis grâce au succès du programme de vaccination et du plan de relance conséquent qui vient d’être déployé. L’influence américaine ne se limite pas aux opportunités commerciales pour les exportateurs européens
Depuis la Grande récession, la base monétaire a considérablement augmenté dans plusieurs économies avancées du fait de la constitution de réserves bancaires auprès des banques centrales. Cependant, cela ne s’est pas accompagné d’un rebond significatif de l’inflation comme ce fut le cas par le passé. Dans le sillage de la crise financière mondiale de 2008-2009, la demande de réserves de banque centrale, émanant du système bancaire, s’est nettement accrue en raison de l’état critique de l’économie et du marché monétaire. Les nouvelles règles concernant la liquidité bancaire ont également joué un rôle. Par la suite, l’assouplissement quantitatif a provoqué une augmentation des réserves à l’initiative des banques centrales
Les indicateurs de la pandémie Covid-19 continuent d’augmenter dans le monde. Avec la résurgence de l’épidémie dans de nombreux pays, le renforcement progressif des mesures sanitaires a affecté la mobilité des personnes...
Ces derniers mois, les directeurs d’achat de la zone euro et des États-Unis ont fait état d’une hausse significative des prix des intrants ainsi que d’un allongement des délais de livraison. Ces évolutions reflètent l’effet perturbateur de la pandémie, l’offre ayant du mal à répondre au redressement de la demande. Selon une enquête de la Fed d’Atlanta, les entreprises qui connaissent les plus fortes perturbations sont, en général, celles dont les anticipations d’inflation sont les plus élevées. Seront-elles pour autant prêtes à relever leurs prix de vente ? Cela reste à voir. La Réserve fédérale n’a pas d’inquiétude à cet égard
Selon les dernières données de l’Université Johns-Hopkins, le nombre de cas de Covid-19 continue d’augmenter dans le monde. Malgré un contexte sanitaire sans amélioration, l’indicateur de substitution hebdomadaire de l'OCDE de la croissance en glissement annuel du PIB continue de s’améliorer...
La dégradation de la situation sanitaire affecte de nouveau le comportement des consommateurs dans certains pays européens. Selon le dernier rapport de Google sur la mobilité (Google Mobility Report) le niveau de fréquentation des commerces et des établissements des loisirs diverge entre les principaux pays occidentaux...
Il ressort de l’analyse des fonctions d’une monnaie que les cryptomonnaies doivent être considérées comme un instrument d’investissement, plutôt que comme une alternative à une monnaie fiduciaire. Depuis le début de 2020, les corrélations sont plus élevées entre le bitcoin, le cuivre, les actions et, surtout, les points morts d’inflation. L’ampleur des variations du cours du bitcoin témoigne des vagues spéculatives à l’œuvre, portées par les achats sur momentum et les anticipations extrapolées d’appréciation du cours. Lorsque la valeur fondamentale d’un instrument est très difficile, sinon impossible, à déterminer et que les variations du cours à court terme sont un multiple de celles observées sur les marchés actions, la prudence est de mise.
La tendance à la baisse de nos indicateurs d’incertitude se poursuit. Cela tient à l’amélioration de la situation sanitaire dans plusieurs pays, aux campagnes de vaccination et à l’anticipation d’un vaste plan de relance budgétaire aux États-Unis...
Alors que dans le monde, le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse depuis deux semaines, après une baisse de plus d’un mois et demi, de nombreux pays ont rejoint les campagnes de vaccination débutées au mois de décembre 2020. Selon les dernières données disponibles sur le site Our World in Data (université d’Oxford), 319,56 millions de doses de vaccin ont ainsi été administrées dans 118 pays...
Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI des directeurs d’achat a enregistré une amélioration, au niveau mondial, en février, après avoir reculé le mois précédent. Il se situe au niveau le plus élevé de la période sous revue. Cela vaut également pour la zone euro, dont l’indice a nettement rebondi en février...
Le dernier rapport de Google sur la mobilité « Google Mobility Report », publié le 1er mars dernier, montre le dynamisme de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs dans les principaux pays européens, au Japon et aux États-Unis...