Le PMI manufacturier mondial s’est inscrit en légère hausse en février, sous l’effet d’une augmentation notable aux États-Unis et d’un fléchissement limité dans la zone euro où l’indice s’est nettement amélioré en France et s’est replié en Allemagne. Les résultats ont progressé au Brésil et au Mexique, mais l’indice s’inscrit toujours en deçà de 50. Il a rebondi en Chine, franchissant la barre de 50.
L’indice PMI mondial pour les commandes à l’exportation s’est redressé, passant au-dessus du seuil de 50. Les résultats ont fortement augmenté aux États-Unis et ont également connu une embellie dans la zone euro, due à une amélioration en Allemagne et aux Pays-Bas. La situation des commandes s’est détériorée au Royaume-Uni et a continué à se dégrader en Australie. Les chiffres se sont aussi inscrits en retrait au Japon. L’indice a quelque peu progressé en Chine, mais tout en se maintenant en deçà de 50. Du fait de la vague de contaminations, la situation s’est nettement dégradée à Hong Kong.
Le PMI mondial des services a fortement progressé, porté par les bonds impressionnants enregistrés aux États-Unis et dans la zone euro, où on a partout observé une embellie notable. La situation s’est aussi nettement améliorée au Royaume-Uni. Ces meilleurs résultats sont à imputer à la baisse des nouveaux cas de Covid-19. Malheureusement, on observe une tendance opposée au Japon et à Hong Kong.
La composante «prix des intrants» du PMI des services a évolué à la hausse de sorte que le recul enregistré en janvier aura été de courte durée. L’indice a fait un bond considérable aux États-Unis, mais il a également enregistré une augmentation notable dans la zone euro. Il est également ressorti en hausse au Royaume-Uni, atteignant le niveau particulièrement élevé de 81,5. Les tensions sur les prix des intrants se sont atténuées en Chine.
La composante «emploi» du PMI manufacturier mondial, un indice des intentions d’embauche, s’est inscrite en léger mieux en février. L’indice a fortement progressé aux États-Unis, mais il est resté inchangé dans la zone euro, quoiqu’à un niveau élevé. En France, il a enregistré une amélioration significative par rapport au mois de janvier. L’embellie a été notable en Australie. L’indice s’est redressé au Mexique, mais tout en se maintenant bien en deçà de 50. Il a fortement décroché en Russie. Les intentions d’embauche ont quelque peu augmenté en Chine et en Inde, mais, dans les deux cas, l’indice est resté en dessous de 50.
L’indice des prix à la production manufacturière s’est affiché de nouveau en hausse au niveau mondial et, en particulier, aux États-Unis, mais il s’est replié dans la zone euro, notamment en France et en Italie. En Irlande, en revanche, il a enregistré une forte augmentation. Les tensions sur les prix à la production sont ressorties en nette baisse au Brésil, en République tchèque, en Pologne et en Turquie.
La composante «prix des intrants» du PMI manufacturier a progressé au niveau mondial après s’est affichée en retrait en janvier. Les tensions sur les prix se sont atténuées aux États-Unis et dans la zone euro. L’indice est ressorti en retrait notable en Allemagne, à l’opposé de l’évolution enregistrée en Irlande. Les tensions sur les prix des intrants ont baissé dans la plupart des pays émergents. La composante «retards de livraison» de l’indice PMI a poursuivi son repli, même si les retards restent inhabituellement longs. La situation s’est, en particulier, améliorée dans l’ensemble de la zone euro.
William De Vijlder