4,31 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés à l’échelle mondiale entre le 8 et le 14 décembre, soit une hausse de 5,1% par rapport à la semaine précédente. C’est en Afrique que la plus forte progression hebdomadaire est enregistrée (111%), suivie par l’Amérique du Nord avec une envolée de 23%. En cause : la hausse des contaminations consécutive à la fête de Thanksgiving (graphique 4, courbe noire). Dans le même temps, une baisse a été observée en Amérique du Sud (-7,4%), en Asie (-5%) et en Europe (-0,2%). À noter, toutefois, que la baisse enregistrée en Europe intervient après l’augmentation exponentielle des cas observée lors des semaines précédentes (graphique 1).
S’agissant de la propagation des variants du Covid-19, plusieurs pays ont rapporté récemment des cas confirmés d’Omicron, repéré, à ce jour dans 67 pays.
Du côté de la vaccination, 8,6 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde depuis le début des campagnes au T4 2020, dont 394 millions de doses de rappel. Ainsi, 56,2% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin (graphique 2).
La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste sur une tendance à la baisse en Allemagne et en Belgique, alors qu’en Italie une stabilisation se dessine. En France et en Espagne, la tendance de ces dernières semaines apparaît légèrement à la hausse. Au-delà des récentes perturbations aux Etats-Unis, attribuées à Thanksgiving, la situation y est relativement stable, comme au Royaume-Uni. Au Japon, la dynamique reste favorable (graphique 3, courbe bleue).
S’agissant de l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB, la tendance reste baissière en Allemagne, et, dans une moindre mesure, en Italie, en Belgique et en France. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, l’orientation de l’indicateur est assez nettement à la baisse sur les derniers points disponibles. Au Japon, il reste bien orienté, tandis qu’il s’est redressé en Espagne après une courte baisse (graphique 3, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.