Le PMI manufacturier mondial a encore baissé en août et il se situe à présent à environ deux points au-dessous du pic atteint en juin. Les niveaux restent très élevés dans les pays développés mais la dynamique récente par pays reflète une divergence considérable. Le PMI mondial des services a poursuivi son déclin en juillet, accusant un nouveau repli notable, en août, aux États-Unis. Le PMI composite mondial est ressorti en baisse en juillet et, au vu des données disponibles par pays, il devrait céder encore du terrain en août.
Après avoir augmenté pendant près de deux mois, les chiffres de la pandémie de Covid-19 se stabilisent dans le monde mais restent à un niveau élevé. Néanmoins, la situation n’est pas homogène dans le monde, avec une hausse en Amérique du Nord (4,6%), et une baisse en Amérique du Sud (-15,2%) et en Afrique (-6,4%), tandis que la situation se stabilise en Europe (grâce à une baisse en France et en Espagne et en Asie. En parallèle, la vaccination continue de s’intensifier dans le monde.
À en juger par les récentes enquêtes de conjoncture, bon nombre d’économies avancées atteindraient leur vitesse limite en termes de croissance économique, ce qui n’est pas sans conséquences. Il en résulte un risque haussier d’inflation que reconnaissent aussi bien la Réserve fédérale américaine que la BCE. Les pénuries de main-d’œuvre peuvent accélérer les hausses de salaires, mais aussi soutenir la confiance et la consommation des ménages. De plus, les goulets d’étranglement du côté de l’offre devraient stimuler l’investissement des entreprises. Toutefois, à terme, atteindre la vitesse limite peut être source de volatilité économique ultérieure
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 4,6 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 19 et le 25 août dans le monde, soit une hausse de 1,2% par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser dans le monde, notamment dans l’Union européenne, où le rythme de vaccination reste très soutenu.
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires, en termes de portée ou de méthodologie, pourtant, selon les derniers relevés, tous sauf un indiquent une baisse continue de l’incertitude. Cela reflète la conjonction positive des campagnes de vaccination, de la levée des restrictions et de bonnes données économiques.
Malgré une dynamique encore forte, le hausse du volume des échanges mondiaux pourrait commencer à s’estomper cet été, à en juger par les enquêtes d’opinion récentes. L’indice global PMI a baissé de 2 points en juin (56,6), en partie sous l’effet d’un fléchissement de l’indice pour les nouvelles commandes à l’exportation dans le secteur manufacturier.
La crise de la Covid-19 a profondément affecté nos économies. Le rebond observé depuis quelques mois semble se confirmer mais des incertitudes demeurent sur les capacités de rattrapage économique des pays. Cet article tend à observer dans le passé les comportements des économies du G7 - en termes de PIB, de consommation et d’investissement - en phase post-récessive. À quelle vitesse les économies rattrapent-elles le niveau et la tendance de PIB d’avant-crise ? Quelles sont les composantes de la demande agrégée les plus dynamiques en sortie de crise ? Peut-on comparer le choc de la Covid-19 avec les chocs passés, compte tenu de sa nature si particulière ? Nous essaierons d’apporter des éléments de réponse à ces questions en insistant sur les disparités sectorielles actuelles.
La hausse du nombre de nouveaux cas de Covid-19 se poursuit dans le monde. Elle est due au variant Delta présent dans plus de 110 pays et bien plus contagieux que les autres variants. On a dépassé quotidiennement le demi-million de contaminés les 13 et 14 juillet.
Le PMI manufacturier mondial a accusé une légère baisse en juin, qui masque néanmoins une dynamique divergente : stable aux États-Unis, l’indice a légèrement progressé dans la zone euro, au Royaume-Uni et au Japon et il a reculé en Chine. Il a décroché en Inde, passant en dessous du seuil de 50 et le repli a été encore plus marqué au Vietnam. En résumé, malgré des niveaux toujours très élevés dans les pays développés, la dynamique s’essouffle. Dans les pays émergents, le tableau reste contrasté en termes de niveaux comme de variations par rapport au mois de mai.
Le variant Delta devient majoritaire et touche désormais près de 105 pays. Malgré la situation sanitaire, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste élevée, rejoignant son niveau de l’été 2020 et se rapprochant d’un quasi-retour à la normale pour l’ensemble des principaux pays avancés.
Entreprises et consommateurs ont été nombreux à voir leurs perspectives s’améliorer dans les économies avancées au premier semestre, mais les enquêtes de conjoncture pourraient désormais marquer le pas. En variation trimestrielle, la croissance du PIB devrait culminer au troisième trimestre de cette année. Toutefois, sur la durée de notre horizon de prévision, qui s’étend jusqu’à la fin de l’année prochaine, la croissance trimestrielle devrait rester supérieure à son potentiel. Ces perspectives favorables pour l’économie réelle soulèvent des défis pour les marchés financiers. Les bonnes surprises sur le plan des performances bénéficiaires risquent de se raréfier. En outre, il va falloir composer avec les perspectives d’inflation
Après une tendance baissière de sept semaines, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la hausse dans le monde. Enfin, on a noté récemment une hétérogénéité de l’indicateur de substitution hebdomadaire de la croissance réalisé par l’OCDE.
Après une croissance économique robuste aux États-Unis et dans la zone euro aux deuxième et troisième trimestres, l’activité devrait progressivement marquer le pas. Compte tenu de l’«?acquis de croissance?» au quatrième trimestre, le ralentissement perçu par rapport au troisième pourrait être bien plus significatif que ce que montrent les prévisions actuelles. Aux États-Unis, l’inflation élevée mettra du temps à reculer. Conjuguée à une décélération de la croissance, cette situation pourrait renforcer le récit de la stagflation. Cependant, celui-ci semble infondé : l’inflation devrait continuer à se replier au premier semestre de l’année prochaine et l’économie américaine, à croître au-dessus de son potentiel.
La pandémie de Covid-19 a continué de ralentir pour la septième semaine consécutive dans le monde, avec une baisse du nombre de nouveaux cas de 5% au cours de la semaine du 15 au 22 juin par rapport à la semaine précédente. Il s’agit du nombre le plus faible depuis le mois de février 2021. Cette tendance baissière touche l’ensemble des régions. Seul le continent africain a enregistré une hausse (28%) du nombre de cas durant cette semaine (graphique 1). Par ailleurs, les campagnes de vaccination ont continué de progresser dans le monde. Selon les dernières données disponibles sur le site Our World in Data (université d’Oxford), 22% de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19.
Du 8 au 14 juin, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a continué de baisser dans le monde, passant de 2,9 millions à 2,64 millions, soit une baisse de -9%. Cette décrue se poursuit pour la 6e semaine consécutive. Sur le front de la vaccination, plus de 1,6 milliard de personnes dans le monde ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, soit 21% de la population.
La prolongation de l’augmentation actuelle des prix dépend d’une interaction complexe entre coûts unitaires du travail, marges bénéficiaires et pouvoir de fixation des prix. Traditionnellement, au début d’une reprise, les premiers baissent du fait d’une hausse de la productivité, et limite ainsi l’impact de la hausse des prix des intrants sur les marges bénéficiaires des entreprises. Ensuite les coûts unitaires de main-d’œuvre augmentent sans que cela implique nécessairement une contraction des marges
Les indicateurs relatifs au commerce international restent très dynamiques. Même si les dernières données du CPB portent uniquement sur mars, le volume des échanges mondiaux (exportations et importations combinées) a augmenté à nouveau significativement (+2,2%).
La tendance baissière de l’épidémie se poursuit au nouveau mondial pour la cinquième semaine consécutive. L’accélération de la vaccination a permis la réouverture progressive de l’économie. La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs poursuit sa dynamique dans les principaux pays avancés.
Le PMI manufacturier mondial n’a guère évolué en mai, ce qui n’a rien d’étonnant au vu du niveau élevé déjà atteint. La composante « nouvelles commandes à l’exportation » a peu bougé au niveau mondial.
Nos différents indicateurs sont complémentaires en termes de portée ou de méthodologie. Tous montrent un repli de l’incertitude. Un message positif aussi uniforme est assez rare.
La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs poursuit sa dynamique dans les principaux pays avancés. C’est en France que l’on enregistre la plus forte progression durant la semaine écoulée.
Une confiance accrue dans la qualité des prévisions économiques d’une banque centrale améliore la transmission monétaire et, par conséquent, l’efficacité de la politique monétaire. Dans l’environnement actuel de montée des tensions inflationnistes, la conviction des opérateurs du marché de la supériorité des banques centrales en matière de prévisions devrait limiter la hausse des anticipations d’inflation. La recherche permet néanmoins d’en douter. Même si les projections de la Réserve fédérale ont tendance à comporter moins d’erreurs que celles du secteur privé, l’écart s’est réduit depuis les années 1990
La tendance baissière des indicateurs de la pandémie de Covid-19 se poursuit dans de nombreuses régions dans le monde. Avec la baisse des cas de Covid-19 et la progression de la vaccination, la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs continue d’augmenter en Europe. Seule la Belgique a enregistré une baisse au cours de la semaine écoulée.
Dans les pays où les restrictions à la mobilité sont levées, la demande croît brusquement, provoquant un déséquilibre par rapport à l’offre. Celle-ci met en effet plus de temps à réagir, surtout lorsque les chaînes de valeur sont longues et complexes. Ces derniers mois, les entreprises disent subir des retards de livraison et une hausse du prix des intrants. D’après les données historiques des États-Unis et de la zone euro, l’effet sur l’inflation devrait être limité et temporaire. Néanmoins, sur les marchés obligataires le point mort d’inflation a augmenté significativement. Cela reflète l’inquiétude croissante des investisseurs vis-à-vis d’une possible hausse surprenante de l’inflation
L’épidémie de Covid-19 continue de ralentir dans le monde. Avec l’assouplissement progressif des mesures sanitaires, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs a continué de s’améliorer dans les principaux pays avancés.