La pandémie de Covid-19 a continué de ralentir pour la quatrième semaine consécutive dans le monde. Par ailleurs, les campagnes de vaccination ont continué de progresser.
Les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la baisse dans le monde après une tendance haussière de près de deux mois. 4,2 millions de nouveaux cas ont été enregistrés entre le 2 et le 8 septembre, soit une baisse de 6,3% par rapport à la semaine précédente. Cette baisse concerne l’ensemble des régions. Le nombre de décès a également baissé au niveau mondial au cours de la même semaine. Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser, avec 5,6 milliards de doses de vaccins administrées à la date du 8 septembre.
Après avoir augmenté pendant près de deux mois, les chiffres de la pandémie de Covid-19 se stabilisent dans le monde mais restent à un niveau élevé. Néanmoins, la situation n’est pas homogène dans le monde, avec une hausse en Amérique du Nord (4,6%), et une baisse en Amérique du Sud (-15,2%) et en Afrique (-6,4%), tandis que la situation se stabilise en Europe (grâce à une baisse en France et en Espagne et en Asie. En parallèle, la vaccination continue de s’intensifier dans le monde.
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 4,6 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 19 et le 25 août dans le monde, soit une hausse de 1,2% par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser dans le monde, notamment dans l’Union européenne, où le rythme de vaccination reste très soutenu.
Le variant Delta devient majoritaire et touche désormais près de 105 pays. Malgré la situation sanitaire, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste élevée, rejoignant son niveau de l’été 2020 et se rapprochant d’un quasi-retour à la normale pour l’ensemble des principaux pays avancés.
Après une tendance baissière de sept semaines, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la hausse dans le monde. Enfin, on a noté récemment une hétérogénéité de l’indicateur de substitution hebdomadaire de la croissance réalisé par l’OCDE.
L’économie japonaise a fini l’année 2019 sur une mauvaise note. La consommation des ménages a, comme dans le passé, souffert de la hausse de la TVA intervenue en octobre. Le passage du typhon Hagibis a également sensiblement pesé sur la demande interne, en particulier sur l’investissement des entreprises privées. Le début de l’année 2020 s’annonce difficile dans le contexte de l’épidémie du Coronavirus et compte tenu des relations économiques étroites entre le Japon et la Chine.
Après s’être redressée en octobre, l’impulsion du crédit aux sociétés non financières (SNF) s’est tassée en novembre dans la zone euro. Le recul de l’impulsion du crédit au secteur privé est toutefois demeuré très limité, à la faveur de la remarquable stabilité de l’impulsion du crédit aux ménages. Le premier trimestre 2020 s’inscrirait dans le prolongement de la tendance récente : les banques interrogées anticipent, en effet, une poursuite de la modération de la demande de financements émanant des SNF. A l’inverse, la demande de prêts des ménages, principalement au titre de l’habitat, resterait soutenue par des taux exceptionnellement bas.
La consommation privée est la principale composante du PIB de la zone euro : 54% en 2018. Elle est moins sensible aux chocs que le PIB, ce qui apparaît particulièrement important lorsque l’activité ralentit. Principal déterminant macroéconomique de la consommation des ménages, le revenu disponible réel dépend quant à lui de la dynamique de l’emploi (et des salaires bien entendu). Cette dernière se tasse depuis le pic de croissance en zone euro au second semestre 2017. La composante « emploi » de l’indice PMI composite étant sensiblement corrélée avec la croissance de l’emploi, celle-ci devrait fléchir et ainsi peser sur la consommation des ménages.
En 2019, les gains de pouvoir d’achat des ménages français sont attendus en forte hausse. D’après nos prévisions, ils seraient proches de 2,5 %, soit la progression la plus importante depuis 2007. Ce gain important a plusieurs origines. Les baisses d’impôts sont la partie la plus visible mais le soutien aux revenus d’activité et les revalorisations de prestations sociales sont également déterminants. Le reflux de l’inflation y participe aussi mais il constitue un facteur réversible, notamment si la remontée actuelle des prix du pétrole se poursuivait.