La pandémie de Covid-19 a continué de ralentir pour la quatrième semaine consécutive dans le monde, avec une baisse du nombre de nouveaux cas de 6% au cours de la semaine du 16 au 22 septembre par rapport à la semaine précédente. Cette tendance baissière touche l’ensemble des régions (graphique 1).
S’agissant du nombre de décès, une diminution est aussi observée dans le monde (-9%% par rapport à la semaine précédente) mais elle n’a pas atteint l’ensemble des régions. Par ailleurs, les campagnes de vaccination ont continué de progresser. Selon les dernières données disponibles sur le site Our World in Data (université d’Oxford, cf. graphique 2), 6,03 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde, en majorité dans des pays à hauts revenus. Toutefois, l’Inde a annoncé la reprise en octobre des livraisons de vaccins contre le Covid-19 dans le cadre du programme COVAX. Pour rappel, le pays avait suspendu l’exportation du vaccin AstraZeneca fin mars 2021 pour répondre à une demande interne en raison d’une deuxième vague de contaminations.
On enregistre, par ailleurs, récemment une baisse de la fréquentation des commerces et des lieux des loisirs dans les pays développés. Néanmoins, elle se situe toujours à son niveau pré-pandémique en Allemagne, en Belgique et en Italie, alors qu’elle reste proche d’un quasi-retour à la normale en France, en Espagne, aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni (graphique 3).
Enfin, après un court rebond, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB par rapport à son niveau d’il y a deux ans a fléchi aux États-Unis, en Allemagne et en Italie, et il continue de baisser au Royaume-Uni. En revanche, il poursuit son amélioration au Japon, et a rebondi en France après une courte baisse, tandis qu'il se stabilise en Belgique (graphique 3). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends résultant de requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.