Après une tendance baissière de près de deux mois, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la hausse dans le monde. Trois millions de nouveaux cas ont été enregistrés entre le 27 octobre et le 2 novembre, soit une hausse de 3,2% par rapport à la semaine précédente. L’ensemble des régions du monde est concerné, l’Europe se distinguant avec une hausse de 11,8% nettement plus importante (graphique 1) : 1,54 million de nouveaux cas sur un total mondial de 3 millions a été signalé en Europe (soit 51% du chiffre global). Le plus grand nombre de nouveaux cas a été observé en Russie (281 042), tandis que le Royaume-Uni en a totalisé 275 078, l’Ukraine 153 353, l’Allemagne 134 891 et la Roumanie 73 463. On note aussi une hausse des nouvelles infections aux Pays-Bas, en Belgique et en France. Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser dans le monde mais les disparités restent importantes entre les pays développés (72% de la population ayant reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19) et les pays à faible revenu (3,9%) (graphique 2).
La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs dépasse à peine son niveau pré-pandémique en Belgique, alors qu’elle reste en-deçà de ce niveau avec une orientation à la baisse en France, en Italie, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni, même si une légère hausse a été constatée tout dernièrement. En revanche, au Japon, elle continue sa dynamique favorable. Aux États-Unis, une stabilisation de la tendance de la fréquentation se dessine. (graphique 3, courbe bleue).
Enfin, l’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB, par rapport à son niveau d’il y a deux ans, continue de se redresser en France et au Royaume-Uni. En Allemagne, en Italie, au Japon et aux États-Unis, la légère baisse constatée ces derniers jours s’inscrit dans une tendance haussière datant de plusieurs semaines. En Belgique, la tendance de l’indicateur est orientée à la baisse et il s’est redressé récemment en Espagne (graphique 3, courbe noire). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’OCDE calcule cet indicateur en glissement sur deux ans afin d’éviter l’effet de base qui découlerait d’une comparaison avec les données pour 2020.