Nos nowcasts pour le T2 2025 délivrent un message positif entre croissance significative en zone euro (+0,3% t/t, après une croissance solide à 0,6% t/t au T1), accélération en France (+0,2% t/t) et rebond aux États-Unis. Pour ce dernier, le GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta (+0,9% t/t) anticipe un rebond de la croissance américaine après un T1 à -0,1% t/t en raison du profil très atypique des importations.
L’indice PMI manufacturier poursuit son amélioration en mai et repasse au-dessus de l’indice des services pour la première fois depuis mars 2022. L’indice composite recule sous la barre des 50. L’indicateur de sentiment économique de la Commission européenne grimpe en mai (+1 point à 94,8), mais reste assez nettement en dessous de sa moyenne de long terme (100).
Selon l’enquête IFO, le climat des affaires poursuit son redressement au mois de mai (+0,6 point m/m à 87,5), porté par l’amélioration des perspectives économiques. L’indice des services se dégrade pour le 2e mois consécutif. Le secteur manufacturier continue de montrer des signes d’amélioration. L’indice reste néanmoins en dessous de sa moyenne de long terme.
La détérioration est légère au mois de mai (de 97 à 96). La dégradation plus marquée dans l’industrie et les services est contrebalancée par un léger mieux dans la construction et le commerce de détail. L’indice composite est resté dans un corridor entre 95 et 98 sur les trois derniers trimestres.
Les indices du climat des affaires se sont légèrement améliorés en mai pour l’ensemble des secteurs. L’indice de sentiment économique se rapproche de sa moyenne de long terme (+2,8 points à 98,6). La production industrielle a enregistré une modeste progression au T1 (+0,5% t/t), mettant ainsi fin à cinq trimestres consécutifs de contraction.
Le climat des affaires se contracte de 0,4 point en mai mais reste supérieur à sa moyenne de long terme et à celle de la zone euro (94,8). L’indicateur dans l’industrie perd 0,8 point, après 3 mois d’amélioration, mais se maintient également au-dessus de la moyenne européenne (à -10,3). Si l’indice des commandes à l’exportation s’améliore, ceux relatifs à la production et à l’emploi s’affaiblissent légèrement.
L’indice PMI flash de mai pour les services revient en zone d’expansion (50,2). L’indice composite flash reste cependant sous ce seuil (49,4) en raison d’une détérioration dans l’industrie (-0,3 point à 45,1). La production industrielle a reculé de 0,7% m/m en avril.
L’ISM manufacturier recule pour un 4e mois consécutif en mai, à 48,5. Les tensions commerciales apparaissent dans le ralentissement des livraisons et la contraction des stocks. Surtout, les importations atteignent un plus bas depuis 2009 et les nouvelles commandes à l’exportation un plus bas depuis le printemps 2020.
D’après l’enquête JibunBank du mois de mai, le PMI composite est passé en zone de contraction, à 49,8. La légère hausse du PMI manufacturier, toujours en zone de contraction à 49,0, ne suffit pas à compenser le recul marqué du PMI services (50,8).
L’indice PMI officiel du secteur manufacturier s’est légèrement amélioré en mai (à 49,5 contre 49 en avril) mais il est resté en zone de contraction. Le PMI manufacturier de Caixin a quant à lui fortement chuté, passant de 50,4 en avril à 48,3 en mai (plus bas depuis sept. 2022).
Nos nowcasts pour le T2 témoignent d’une croissance modérée en zone euro (+0,2% t/t) et en France (+0,1% t/t). Le GDPNow de la Fed d’Atlanta suggère une reprise de la croissance (+0,3% t/t), après la légère contraction du T1.
Le climat des affaires résiste. Le PMI composite recule (50,1) mais se maintient en zone d’expansion. L’indice manufacturier reste en territoire négatif mais progresse pour le quatrième mois d’affilée. Les anticipations d’activité dans les services décrochent nettement (53,1, plus bas niveau en cinq ans).
Le climat des affaires demeure fragile. L’indice IFO progresse depuis le début de l’année 2025, y compris en avril (86,9, + 0,2 pp sur le mois, moyenne historique de 95,7). Les perspectives économiques se sont toutefois assombries sous l’effet des tensions commerciales entraînées par le virage protectionniste des États-Unis. Ces tensions gagnent désormais le secteur des services (PMI flash en repli à 48,8 en avril). L’industrie montre quant à elle des signes de stabilisation, mais la situation reste fragile.
Climat des affaires mitigé. Une légère dégradation est perceptible en avril (de 97 à 96), en raison d’une baisse des ventes dans le commerce de détail et d’une détérioration de l’activité dans le bâtiment vers un nouveau plus bas. L’indice de l’industrie manufacturière a bénéficié d’un rebond de la production, notamment dans l’aéronautique. Malgré un léger mieux, l’indice dans les services reste en deçà de sa moyenne de long terme.
Nette dégradation du climat des affaires en avril. La confiance dans le secteur des services est au plus bas depuis octobre 2022, et fait plonger l’indice du sentiment économique. Côté industrie, la confiance continue de se dégrader (-0,6pt m/m), également en raison d’une détérioration des carnets de commande.
Le climat des affaires reste dynamique. L’indice de sentiment économique de la Commission européenne est en hausse depuis trois mois (103,8 ; +0,4 point m/m), porté par une amélioration dans l’industrie (-4,2 ; +1,3 pt). Les indices d’anticipations de production pour les prochains mois et de stocks de produits finis s’améliorent.
Climat des affaires détérioré : le PMI services (48,9) rejoint celui de l’industrie (45,4) en zone de contraction en avril, tout comme le PMI composite (48,2). L’indice des nouvelles commandes à l’exportation dans le secteur manufacturier (non pris en compte dans le calcul du PMI manufacturier) plonge et se rapproche des points bas atteints durant la Covid.
Un climat des affaires mal orienté. L’ISM Manufacturing recule depuis 4 mois (de -0,2pp à 48,6 en avril). La production, les embauches et les nouvelles commandes se situent en zone de contraction. L’indice des prix payés (69,8) est à un plus haut depuis 2022. En parallèle, l’ISM Non-Manufacturing est resté positif mais ralentit (50,8 en mars contre 54,1 en décembre 2024).
Les services tirent le climat des affaires vers le haut. La croissance de l’activité reprend en avril selon le PMI composite (51,1, +2,2pp), soutenue par le PMI services (52,2, +2,2pp). En revanche, le PMI manufacturier reste en zone de contraction (48,5, +0,1pp), pénalisé par la plus importante détérioration des nouvelles commandes depuis février 2024.
Dégradation généralisée. L’indice officiel des directeurs d’achats (PMI) du secteur manufacturier est tombé à 49 en avril (contre 50,5 en mars) et le PMI de Caixin à 50,4 (51,2 en mars). La baisse est généralisée à toutes les sous-composantes et annonce un important ralentissement de l’activité après le rebond du mois de mars. Il s’agit là des conséquences immédiates des nouveaux droits de douane de 145% imposés par les États-Unis sur leurs importations de produits chinois.
Nos nowcasts pour le T1 2025 témoignent d’une croissance du PIB modérée en zone euro (+0,2% t/t) et en France (+0,1% t/t). Le GDPNow de la Fed d’Atlanta souligne, quant à lui, le risque d’un décrochage marqué de la croissance américaine au T1. En ce qui concerne les autres pays étudiés, l’Espagne devrait continuer de faire la course en tête, la croissance devrait rebondir en Italie et au Royaume-Uni et progresser modérément au Japon. En Allemagne, la croissance resterait faible, les risques haussiers liés à l’entrée en fonction du prochain gouvernement concernant davantage le T2. Les risques sont, au contraire, baissiers en Chine.
Le taux de chômage s’est maintenu à 6,2% en janvier, un plus bas historique. Les baisses sont observées surtout dans l’Europe du Sud et en Irlande, tandis que le taux de chômage est relativement stable en France et en Allemagne. Les salaires négociés ont progressé (+4,1% a/a au T4 2024) mais moins qu’au T3 (5,4% a/a) ; cela dépasse nettement l’inflation.
L’indice IFO du climat des affaires est resté stable en février par rapport à janvier, à 85,2, et demeure proche du plus bas enregistré en novembre 2024 (84,7). C’est l’industrie qui pèse le plus dans cette situation. La production industrielle, qui inclut la construction, s’est de nouveau contractée, de 0,7% (t/t) au T4 (6e baisse en 7 trimestres). Les chiffres de janvier font toutefois état d’un léger rebond (+0,6% en glissement mensuel sur la moyenne mobile 3 mois).
La confiance des ménages a rebondi, passant de 89 en décembre à 93 en février (95 en septembre, 100 en moyenne de long terme). Le solde d’opinion sur l’évolution passée des prix (à -5 en février) atteint son plus bas niveau depuis juillet 2021. En revanche, le solde d’opinion sur la crainte du chômage augmente encore en février (+55, contre +29 en septembre) et alimente l’opportunité d’épargner.
Les intentions d’effectuer des achats importants au cours de l’année à venir sont à leur plus haut depuis juillet 2021. Ainsi, la consommation privée devrait soutenir davantage la croissance italienne. En effet, pour le moment, les données dures déçoivent : les nouvelles immatriculations de véhicules ralentissent (-3,3% 3m/3m en février), tout comme les volumes des ventes au détail (-0,4% 3m/3m en janvier).
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