Après un rebond à +1,5% en rythme trimestriel au T1 2024, la croissance économique chinoise a ralenti à +0,7% t/t. Elle s’est établie à +5% en glissement annuel sur la première moitié de l’année. L’objectif de croissance de « 5% environ » fixé par Pékin pour 2024 reste atteignable.
L’économie italienne a fortement rebondi depuis la fin de la pandémie de Covid-19. Depuis 2021, sa croissance annuelle a largement surpassé celle enregistrée en moyenne dans la zone euro grâce à la mise en œuvre de politiques fiscales expansionnistes, qui ont soutenu la consommation et l’investissement, et à la reprise progressive de l’activité touristique. Depuis le début de l’année 2023, l’activité économique a toutefois commencé à se modérer, en raison d’un environnement international défavorable et de la suppression progressive de ces mesures fiscales. En outre, ces dernières ont, par nature, pesé sur les Finances publiques de l’État, plaçant le pays sous le coup de la procédure pour déficit excessif par la Commission européenne en juin 2024.
Aux États-Unis, l’incertitude relative à la politique économique, basée sur la couverture médiatique, a rebondi en juin, après une courte baisse en mai. Cette hausse est probablement en lien avec le climat d’incertitude politique et monétaire aux États-Unis à quelques mois de l’élection présidentielle.
Aux États-Unis, l’incertitude sur la politique économique, basée sur la couverture médiatique, a légèrement baissé en mai, après deux mois de hausse. Cette diminution peut probablement être imputée, au moins en partie, à la baisse encourageante de l'inflation en avril et mai, qui vient nourrir les anticipations de baisses de taux de la part de la Fed.
Aux US, face à l'augmentation significative des taux d’intérêt officiels, les entreprises ont affiché une résilience surprenante. Cette résilience peut-elle perdurer dans un environnement de « taux élevés plus longtemps » ? Le dernier Rapport de la Réserve fédérale sur la stabilité financière se veut rassurant. Ce rapport établit une comparaison entre les rendements et les spreads des obligations privées par rapport à leur distribution historique. Par ailleurs, la résilience des résultats confère aux entreprises une forte capacité à assurer le service de leur dette
Aux États-Unis, l’incertitude sur la politique économique, basée sur la couverture médiatique, a augmenté en avril, pour la deuxième fois consécutive. Cette hausse est probablement en lien avec la dernière réunion du Federal Open Market Committee (FOMC) au cours de laquelle les membres du FOMC ont voté pour un maintien des taux entre 5,25 et 5,50%. Comme lors des six réunions précédentes, les gouverneurs ont choisi de maintenir un statu quo sur les taux directeurs. Selon le président de la Fed, l’inflation reste élevée et la progression vers l’objectif de 2% n'est pas assurée.
Depuis 2022, le gouvernement français a réduit plusieurs impôts de production. C’est le cas de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) abaissée par étapes en 2021 et 2023, dont le retrait progressif continuera en 2024, pour s’achever en 2027. Pourtant, les impôts de production des sociétés non financières (SNF) pèsent autant dans le PIB en 2023 qu’en 2017 (2,6% du PIB). Cela s’explique par la dynamique conjoncturelle favorable, l’assiette de ces impôts (qui comprend principalement la main d’œuvre, les salaires ou le foncier) augmentant plus rapidement que la valeur ajoutée
Le « vote économique » — ou l’influence potentielle de l’environnement économique sur le comportement de vote — a été au cœur de vifs débats au cours des trois dernières décennies. Deux questions se posent à cet égard : les perceptions économiques individuelles sont-elles influencées par l’affiliation politique des électeurs et, en l’occurrence, cela a-t-il une incidence sur les dépenses ? Dans un cas comme dans l’autre, les résultats de la recherche empirique aux États-Unis ne sont pas probants. S’agissant des investissements des entreprises, la conclusion est sans appel : la polarisation exerce une influence négative